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HISTOIRE DE GUINGAMP

Histoire de la ville de Guingamp

 

— Étymologie de Guingamp:

Le terme guin semble venir du vieux breton win qui a évolué pour devenir gwenn c'est à dire blanc mais aussi pur et sacré, le terme gamp vient du latin campus et désigne un champ ou une plaine.

 

— Guingamp avant période romaine (avant -57 avant Jésus-Christ):

Découverte de 254 monnaies du peuple celtique des Osismiens à Guingamp en 1934, 90 statères et 190 quart de statères.

O.

 

— Guingamp pendant la période romaine (-57 avant Jésus-Christ - vers 410):

Une voie romaine de Corseul à Morlaix traverse le territoire de la future ville de Guingamp entre Bellevue et le quartier Saint-Jean sans connaitre l'endroit précis où la rivière le Trieux est traversé.

O.

 

— Guingamp au temps des mérovingiens et des carolingiens:

C'est probablement durant la période carolingienne soit au 9ème ou 10ème siècle que ce créé l'embryon d'une modeste cité qui deviendra Guingamp sur la rive gauche du trieux sur une terre de la paroisse primitive de Ploumagoar, néanmoins certains historiens pense que c'est la tour fortifiée construite par Eudes au début du 11ème siècle qui est à l'origine de la ville. .

 

— Guingamp du 11ème au 13ème siècle:

Les recherches archéologies effectués sur le site du château dit de Pierre II montre la construction par Eudes ou Eon premier comte de Penthièvre d'une petite enceinte fortifié avec une forteresse en bois sur une motte féodale connu sous le nom de Motte du Comte, cette forteresse et surtout la protection quelle offrait favorisa la formation du premier tissus urbain Guingampais.

Première apparition en 1123 dans un texte du nom de Guingamp, il s'agit du cartulaire de Saint-Melaine de Rennes.

Au 12ème siècle un château en pierre cette fois et de forme polygonale est construit sur la Motte du Comte en remplacement de la forteresse en bois, l'accès est protégé par la porte de Rennes dès 1190.

 

— Guingamp du 14ème siècle à la perte de l'indépendance bretonne en 1491:

Au milieu du 15ème siècle pour répondre aux progrès de l'artillerie un nouveau troisième château est construit au même emplacement, ce nouveau château est de forme carré avec quatre tours impossantes à ses angles, la décision de le batir est prise par Pierre comte de Guingamp futur duc de Bretagne sous le nom de Pierre II, les travaux débutent en 1438 pour finir en 1442, ensuite des remparts sont construit de 1443 à 1453.

bretagne gallo-romaine
Carte des remparts médiévaux de la ville de Guingamp avec le château de Pierre II

Le plan ici présenté représente le château et des remparts de Guingamp au 15ème siècle, dans le sens des aiguilles d'une montre il y a en partant du château de Pierre II (en ruine actuellement), la porte de Quinchy ou de Toulquellénic (démolie), la tour de Toulquellénic (démolie), porte de Locmikaël ou de Brest (démolie au 19ème siècle), tour de Traou-Zach (encore visible), tour de Saint-Sauveur (en ruine actuellement), porte de Tréguier (démolie au 19ème siècle), tour de Luduec (vestiges toujours visibles), porte de Monbareil ou de Pontrieux (démolie au 19ème siècle), tour de la Fontaine (vestiges toujours visibles), tour du Champ Maurroy et porte de Rennes (démolie au 19ème siècle).

carte de saint-brieuc

 

— Guingamp de 1491 à la révolution française de 1789:

La duchesse Anne de Bretagne décide de se rendre à Notre-Dame du Folgoët suite à un vœu pour la guérison de son mari le roi Louis XII, elle en profitera pour faire une sorte de tro-breiz en visitant une grande partie des villes de son duché à partir de fin juin ou début juillet 1505 et voir les chers Bretons dont elle espérais encore préserver l'indépendance en mariant sa fille et héritière Claude avec le futur Charles Quint mais l'histoire en décida autrement. Anne de Bretagne devra abréger son voyage sur demande de son mari et quitter son duché fin septembre 1505, elle ne put visiter Saint-Malo, Dol et Rennes.

La première étape importante du voyage d'Anne de Bretagne sera pour Nantes sa ville natale où elle reçu un acceuil enthousiaste de la part des Nantais le 8 juillet 1505, des navires décorés pour l'occasion et des ménestrels avaient été prévus pour la distraire, ensuite Vannes où elle prie Saint-Patern, ensuite le Folgoët but du voyage où elle invoque Notre-Dame du Folgoët, Brest où elle désire voir le vaisseau de 200 canons "la Cordelière " dont elle était la marainne, Saint-Jean du Doigt où elle demande à pouvoir appliquer le doigt de Saint-Jean sur son œil malade, ensuite Morlaix où son arbre génélogique fait de personnages vivants lui est présenté et une vraie hermine donnée dont un mouvement brusque provoqua une petite peur de la duchesse avant que Pierre de Rohan lui dise "que craignez-vous madame? ce sont vos armes", Tréguier où elle se receuille sur le tombeau de Saint-Yves puis Guingamp où sa venue à laissé peu de traces écritent, puis après Saint-Brieuc elle va au château de la Hunaudaye, ensuite c'est probablement dans la ville de Dinan qu'elle reçoit un émmissaire de son mari le roi Louis XII pour lui demander de rentrer en France.

De nombreuses maisons où la duchesse à couché ou aurait couché porteront ensuite le nom de "maison de la duchesse Anne" dont celle de Guingamp au 6 rue rue Notre-Dame.

carte de saint-brieuc
Maison de la duchesse Anne au 6 rue rue Notre-Dame

 

bretagne gallo-romaine
Carte de l'itinéraire empreinté par la duchesse Anne de Bretagne en 1505 dont Guingamp

Guingamp possède quelques maisons anciennes notamment place du centre avec la maison en pierres avec une échaugette et des mordillons du 16ème siècle dite maison de la duchesse Anne qui d'ailleurs est postérieur de près d'un demi-siècle à Anne la dernière duchesse de Bretagne, la maison de Merrien Chéro du 15ème siècle avec ses fenêtres incorporées dans des croix de Saint-André et qui porte le nom d'un ancien maire de Guingamp qui défendit sa ville courageusement en 1498, la rue Notre-Dame et la rue Saint-Yves possèdent aussi de belles maisons anciennes.

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Place du Centre
           
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Maison de Merrien Chéro - place du Centre
Place du Centre
Maison de la duchesse Anne - rue Notre-Dame
Vieux Guingamp (photos)

carte de saint-brieuc

Le plan de Guingamp présenté ici date d'environ 1770, le titre exact est plan de la ville de Guingamp, son orientation est le nord au nord-ouest, la future place du Vally est tracé et l'emplacement de l'ancien couvent des Cordeliers détruit pendant la ligue en 1591 et marqué de la lettre A (croisement de la rue du maréchal Joffre et de la rue Montbareil). Les batiments ou éléments importants du patrimoine existant encore actuellement sont la basilique Notre-Dame de Bon Secours, la fontaine Plomée, une petite partie des remparts et les restes de 4 tours, le château des Salles, la chapelle Saint-Léonard, l'ancien hôtel de ville qui deviendra le tribunal, le monastère des Ursulines maintenant siège de Guingamp Communauté et les Dames Hospitalières (Augustines) actuellement hôtel de ville, les Dames de la Charité à Montbareil et l'abbaye de Sainte-Croix en dehors de la carte. Les bâtiments disparus de nos jours sont les églises extra-muraux de Saint-Michel, Saint-Sauveur et de la Trinité, la totalité des portes de la ville soit celles de Rennes, Locmikaël, Quinchy, Tréguier et Montbareil, la chapelle Notre-Dame de Rochefort détruite au 19ème siècle, les Carmélites, le château de Cadolan détruit en 1960 et remplacé par le lycée Auguste Pavie.

carte de saint-brieuc

La franc-maçonnerie moderne arrive en 1772 voire avant cette date à Guingamp, la loge guingampaise prend le nom d'Étoile des Maçons, la loge disparais vers 1817 peu de temps après le retour des Bourbons au pouvoir.

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Carte des loges maçonniques en Bretagne au 18ème siècle dont l'Étoile des Maçons à Guingamp

 

— Guingamp pendant la révolution française de 1789 et le 1er empire:

Le nouveau découpage administratif de la France décidé au début de la révolution de 1789 et appliqué en 1790 fait de Guingamp le chef lieu d'un district du nouveau département des Côtes du Nord.

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Carte des 9 districts des Côtes du Nord dont celui de Guingamp en 1790
(cartes des autres districts bretons)

 

— Guingamp pendant la révolution industrielle de 1815 à 1914:

Les premiers journaux arrivent en Bretagne à la fin du 17ème siècle et au début du 18ème siècle grace à la réimpression dans différentes villes bretonnes du journal parisien la "Gazette" augmentée parfois d'annonces ou de nouvelles locales, les villes concernées sont Nantes en 1693 avec annonces locales, Saint-Malo en 1696, Rennes en 1704 et Brest en 1708 avec annonces et nouvelles locales mais pas de réimpression de la "Gazette" à Guingamp.

Pendant la révolution française de nombreux journaux révolutionnaires souvent éphémères paraissent mais le véritable démarrage de la presse bretonne se produit entre 1830 et 1850 dans pratiquement toutes les grandes et moyennes villes avec des parutions qui dureront des années voire plus d'un siècle pour certaines.

Guingamp est la ville d'édition du journal " l'Écho des Côtes-du-Nord" chez Tanguy puis le Goffic puis la veuve Éveillard de 1838 à 1894 et devenu "l'Écho Guingampais" de 1894 à 1929 avant de fusionner avec d'autres journaux pour devenir la "Presse Guingampaise jusqu'en 1944.

D'autres journaux paraissent à Guingamp pendant la première partie du 19ème siècle mais sur un nombre d'année réduit.

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Carte des principaux journaux généralistes Bretons jusqu'en 1850 dont celui paru à Guingamp

 

Le football (héritier de la soule du moyen-âge) est codifié en Angleterre au milieu du 19ème siècle. Dès 1880-1890 la communauté anglaise de Dinard et de Saint-Servan jouent au football sur le sol breton, ce sport est dans un premier temps appelé ballon rond. Le football apparait à Guingamp en 1912 avec la création par Pierre Deschamps de l'association d'éducation physique En Avant (SEPEA) et de sa section football qui jouera son premier match début 1913, la même année 1912 l'Institution Notre-Dame ouvre une section football au sein du patronage Stade Charles de Blois d'inspiration catholique.

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Carte des premiers clubs de football en Bretagne à la fin du 19ême siêcle ou au début du 20ème dont ceux de Guingamp en 1913

La défaite de l'empereur Napoléon III en 1871 et la perte de l'Alsace-Lorraine provoquent chez de nombreux Français un sentiment de revanche à prendre sur l'Allemagne. Pour avoir les moyens de ses ambitions le nouveau régime en l'occurrence la troisième république va parsemer le pays de nouvelles casernes. Guingamp hébergera au début de 1914 les 48ème et 248ème régiments d'infanterie, le 73ème régiment d'infanterie territoriale quant à lui sera constitué dans les quelques jours avant ou après la déclaration de guerre du 3 août 1914.

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Carte des régiments stationnés en Bretagne dont ceux de Guingamp à la veille de la guerre de 1914-1918

 

— Guingamp pendant la première guerre mondiale (1914-1918):

O.

 

— Guingamp pendant l'entre deux guerres mondiales (1918-1939):

La précédente guerre en l'occurrence la première guerre mondiale était surnommée la der des der, mais cela ne sera malheureusement pas le cas, les enormes pertes en vies humaines contribueront en partie à faire de la France 21 ans après un pays encore traumatisé et mal préparé pour un nouveau conflit. Avant la déclaration de guerre du 3 septembre 1939 Guingamp hébergeait le 48ème régiment d'infanterie.

histoire de guingamp
Carte des régiments stationnés en Bretagne dont ceux de Guingamp à la veille de la guerre de 1939-1945

 

— Guingamp pendant la deuxième guerre mondiale (1939-1945):

La ville de Guingamp est occupée par l'armée allemande le 18 juin 1940

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Progression en Bretagne de l'armée allemande en juin 1940, Guingamp est occupé le 18-6-1940

Guingamp est libéré par l'armée américaine le 8 août 1944 par les troupes américaines en route vers Brest.

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Progression en Bretagne de l'armée américaine en août 1944, Guingamp est libéré le 8-8-1944

 

— Guingamp après la deuxième guerre mondiale:

Le général de Gaulle se rend dans la ville de Guingamp deux fois après la seconde guerre, la première le 21 juillet 1945 comme président du gouvernement provisoire puis le 8 septembre 1960 comme président de la république.

histoire de vannes
Carte des visites du général de Gaulle en Bretagne
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Carte des visites du général de Gaulle dans les Côtes du Nord dont celles du 21 juillet 1945 et 8 septembre 1960 à Guingamp

(autres départements bretons)

 

— Photos sur Guingamp:

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— Cartes postales sur Guingamp:

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— Évolution du nom de la ville de Guingamp au cours des siècles:

O.

 

— Personnalités nées ou ayant vécues à Guingamp:

Auguste pavie, explorateur, ethnologue et diplomate né à Dinan le 31 mai 1847. Il fera ses études à Guingamp, sera vice-consul au Laos et partira explorer le Mékong avec la mission qui portera son nom. Il meurt à Thourie en Ille et Vilaine le 7 mai 1925.
histoire de dol de bretagne
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Guy Ropartz, compositeur né à Guingamp le 5 juin 1864 et mort à Lanloup le 22 novembre 1955, il était d'une très ancienne souche guingampaise, son père Sigismont écrira un livre sur Guingamp. Après des études de droit à Rennes, il s'orientera vers la musique et aura comme professeur Massenet et César Franck. Son œuvre est importante, on lui doit notamment 5 symphonies dont la troisième avec chœur et un opéra nommé le pays.

histoire de rennes

 

Gouverneur du château de Guingamp

 
Liste des maires de Guingamp
1360 Bertrand Duguesclin
1488 Jean de Coêtmen
1570 Jean de Bréhant
1592 Kergommard
1615 Guillaume de Coatrieux
début 1626 Louis du Parc
17ème siècle Jean Louis Goyon
1670 Claude le Gac
 
1380 David Collin
1388 Guillaume le Breton
1389 Raoul Duault
1390 Jehan Raoul
1391 Henry le Cozic
1392 Geoffroy le Vaillant
1393 Jehan le Corre
1403 Guillaume Dian
1414 Jehan Larreour
1415 Yvon de Launay
1416 Henry Mestrames
1417 Hervé Sampson
1418 Alain le Guyader
1419 Pierre Huon
1420 Guillaume le Rouge
1421 Yvon Robert
1422 Henri Pœnces
1423 Jehan Fleuriot
1424 Olivier le Croze
1425 Henry David
1426 Olivier Régnier
1427 Meryan de Munehorre
1428 Pierre le Cozic
1429 Rolland Chauchart
1439 Olivier Rinquier
1443 Yvon le Brigant
1444 Meryan Kerderrien
1445 François le Rouge
1446 Olivier Tronsson
1447 Denys des Prez
1448 Geoffroy Larreour
1449 Jacob le Mignot
1450 Jehan Calouart
1451 Jehan le Faucheur
1452 Geoffroy Lavoue
1453 Meryen Talaboys
1454 Jehan Kermen
1455 Jehan Huon
1456 Rolland d'Estables
1457 Noël Robert
1458-1460 Raoul le Gall
1461-1463 Allain Jegou
1464-1466 Meryen Chero
1467 Jehan d'Estables
1468 Yvon de Coatgourheden
1469 Jehan Fleuriot
1470-1472 Prigent David
1473 Olivier le Goff
1474 Jehan Louel
1475 Jehan Lestic
1476 Mahé Talaboys
1477 Henry Derien
1478 Guillaule Kermainguy
1480 Guillaume le Guyader
1483 Guillaume Guézou
1484 Jehan le Maistre
1487-1489 Guillaume le Dyen
1492 Fonques d'Estables
1493 Charles le Guen
1494 Pierre le Roux
1495 Jehan David
1496 Pierre Rouzault
1497 Guillaume le March'adour
1498 Raoul Parthevaux
1498 Guillaume le Quellenec
1499 Alain March'adour
1500 JehanLouel
1501 Prigent Estienne
1502 Hervé Botbazec
1502 Vincent Clesvede
1503 Rolland le Merer
1504 Marc Picart
1505 Jean Robert
1506 Jehan Jagu
1507 Yvon Jehannou
1509 Yvon Guézou
1510 Bertrand Gouyquet
1511 Jehan Pasquiou
1512 Jehan Béchou
1513 Yves Talaboys
1514 Pierre le Dantec
1515 Henry Estienne
1516 Yvon Raoul
1517 Rolland le Dantec
1518 Sylvain le Dantec
1519 Sylvestre le Bras
1520 Nouel le Goff
1529 Jouhan Fallegan
1535 Guillaume Rigoler
1536 Rolland Jégou
1537 Pasques Gouriou
1538 Jehan Estienne
1539 Charles Pasquiou
1540 Yvon Raoul
1541 Jehan Robert
1543 Michau Petit
1544 Yvon Lorancze
1547 Jean le Bras
1552 Jean de Roquancourt
1553 Jehan Robiou
1554 Henry de la Lande
1555 Jehan Gouriou
1556 Martin Gentilhomme
1559 Jehan le Pourvoir
1565 René Chaillou
1567 Rolland Jégou
1569 Jehan Estienne
1570 Jean Jégou
1573 Jean Berthelot
1574 Yves Jégou
1575 Pierre Jourin
1576 Christhophe Callays
1577 Henry Bobony
1578 Philippe Chaillou
1579 Jean le Bras
1580 Pierre Jourin
1581 Jean le Gendre
1582 Louis Jourin
1583 Guillaume le Carne
1584 Louis Jourin
1585 Jean le Gendre
1586 François Gérard
1587 Yves Jégou
1588 Jean le Pourvoir
1589 Olivier Folliart
1590 Pierre le Goff
1591 Guillaume Jégou
1592 Gilles Juel
1593 François de Fixenas
1601 Guillaume de la Grève
1602 Jean Jourin
1603 Élie du Valays
1604 René de Roquancourt
1605 Pierre Mahé
1606 Pierre Jouran
1607 Yves Fagellan
1608 Barthélémy Jourin
1609 Yves Trévedic
1610 Jean Bachelier
1611 Michel Chaillou
1612 jacque Fougeré
1613 Guillaume Mauroy
1614 Ollivier Bruiers
1615 Étienne Durand
1616 Élie le Brun
1617 Mathieu de la Grève
1618 Guillaume le Bras
1619 Jean le Goff
1620 Louis Évenou
1621 Pierre Bobony
1622 François le Gendre
1623 Isaac Binet
1624 François le Goff
1625 Charles Prédoué de la Moissonière
1626 Jean Coupé
1627 Yves Chaillou
1628 Prigent Lucas
1629 Jeffroy Jégou
1630 Henry Rigolet
1631 Yves Juhel
1632 Robert Mauroy
1633 Gilles Fougeré
1634 Ollivier Mahé
1635 Pierre Allain
1636 Gilles de la Grève
1637 Nicolas Landois
1638 Ollivier Despoiriers
1639 Pierre Calais
1640 Marie Rocquancourt
1641 Jean Mahé
1642 Christophe Cherder
1643 Pierre Cillion
1644 Jacques le Brun
1645 François Allain
1646 FrançoisBodin
1647 Pierre de la Grève
1648 Pierre le Goff
1649 Étienne Landais
1650 Louis Moysan
1651 Louis Bobony
1652 Yves le Bailly
1653 Pierre le Goff
1654 Jean Celle
1656 Claude Fougeré
1657 J. Fallégan
1658 François Moysan
1659 Arthur de la Grève
1660 Julien Bruière
1661 François de la Grève
1662 René Moysan
1663 Guillaume Jubinet
1664 Pierre Fougeré
1665 Louis Binet
1666 Claude Fougeré
1667 J. Fallégan
1668 Charles Jacquet
1669 Yves Lucas
1670 Arthur Bodin
1671-1672 Ollivier Pocquet
1673-1674 Arthur le Goff
1675-1676 Ollivier Allain
1677-1678 Gilles de la Grève
1679-1680 Charles Michel
1681-1682 Pierre Landois
1683-1684 Guillaume de la Grève
1685-1686 Nicolas Moisan
1687-1688 Marc l'Hélicop
1689-1690 Ollivier Roquancourt
1691-1692 Jean Dessaulnay
1693 Nicolas Moisan
1702 François l'Hélicop
1703 Pierre l'Hélicop
1703 François Cormier
1705-1709 Claude Calais
1709-1710 Philippe Dessaulnay
1711-1712 Cyprien Bertherand
1713-1714 Louis Binet
1715-1716 Robert Fougeré
1717-1718 Claude Chaillou
1719-1720 Gilles Gauthier
1721-1722 Pierre Landois
1723-1724 Gilles Gauthier
1725-1726 Jean le Nepvou
1727-1730 Jean Landois
1731-1732 Jean de Roquancourt
1732 Pierre Calais
1738 Claude le Gaudu
1740-1741 Toussaint Limon
1749-1752 Guillaume Bobony
1753-1754 Yves Coquillou
1755 Charles Durand
1766 Yves Limon
1770-1783 Yves Ange le Mat
1784-1789 Joseph le Normand de Kergré
1790-1792 Pierre Guyomar
1792-1795 Pierre Boulon
1813-1815 Pierre Guyomar
1830-1854 André Lorgeré
1830-1838 Désiré Sauveur de la Chapelle
1838-1842 Louis Ollivier
1848-1852 René de Botmiliau
1871-1882 Louis Séverin Ollivier
1879-1902 Yves Riou
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1904-1912 Jean Marie Lorgeré
1912-1914 Henri Billiot
1914-1919 Émile Julienne
1919-1919 Paul le Jamtel
1961-1977 Édouard Ollivro
1977-1982 François Leyzour
1983-1989 Maurice Briand
1989-1995 Albert Lissilour
1995-2008 Noël le Graët
2008 Annie le Houérou
2014 Philippe le Goff

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  Monuments inscrits ou classés:

      PORTE DE LA MAISON DU 17ÈME SIÈCLE 1 RUE ÉDOUARD OLLIVRO - INSCRIT LE 2 DÉCEMBRE 1926

      FAÇADES ET TOITURES DE L'ANCIENNE CHAPELLE DU COUVENT DES URSULINES - INSCRIT LE 15 MAI 1925 - FAÇADES ET TOITURES DES BÂTIMENTS CONVENTUELS - INSCRIT LE 14 MAI 1986

      PORTE DU 16ÈME SIÈCLE DE LA MAISON ANCIENNE 21 RUE NOTRE-DAME - INSCRIT LE 2 DÉCEMBRE 1926

      CHÂTEAU DES SALLES - INSCRIT LE 27 AVRIL 1964

      FAÇADES ET TOITURES DE LA MAISON ANCIENNE 50 PLACE DU CENTRE - INSCRIT LE 15 JUIN 1967

      MAISON DU 16ÈME SIÈCLE 48 PLACE DU CENTRE - CLASSÉ LE 7 JANVIER 1943

      PORTE DU 16ÈME SIÈCLE SUR LA COUR DE LA MAISON ANCIENNE 42 PLACE DU CENTRE - INSCRIT LE 2 DÉCEMBRE 1926

      FAÇADES ET TOITURE DE LA MAISON DU 16ÈME SIÈCLE 31 RUE EDOUARD OLLIVRO- CLASSÉ LE 5 FÉVRIER 1923

      MAISON DU 16ÈME SIÈCLE 6 RUE NOTRE-DAME - INSCRIT LE 2 DÉCEMBRE 1926

      RUINES DU CHÂTEAU - INSCRIT LE 20 JANVIER 1926

      RUINES DES REMPARTS - INSCRIT LE 30 AOÛT 1943

      ANCIENNE PRISON EN TOTALITÉ Y COMPRIS LE MUR D'ENCEINTE - CLASSÉ LE 15 DÉCEMBRE 1997

      FONTAINE DITE LA POMPE OU PLOMÉE PLACE DU CENTRE - CLASSÉ LE 25 JUILLET 1902

      MANOIR ABBATIAL DE L'ANCIENNE ABBAYE SAINTE-CROIX ET LES RESTES DE L'ÉGLISE - INSCRIT LE 2 DÉCEMBRE 1926

      ÉGLISE NOTRE-DAME DU BON-SECOURS - CLASSÉ DU 18 AVRIL 1914

      MANOIR DE ROUDOUROU, AVEC SON PARC ET SON PORTAIL D'ENTRÉE - INSCRIT LE 23 NOVEMBRE 1964

      CHAPELLE, CLOÎTRE ET BÂTIMENTS EN AILE DE L'ANCIEN HOSPICE PLACE DU CHAMP AU ROY- CLASSÉ LE 12 OCTOBRE 1913

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  Dictionnaire historique et géographique de Ogée (1778-1780):

GUINGAMP ; dans un fond, sur la route de Rennes à Brest ; par les 5 degrés 3 minutes 4 secondes de longitude, & par les 48 degrés 33 minutes 38 secondes de latitude ; à 5 lieues & demie de Tréguier, son Evêché ; & à 26 lieues de Rennes. Six grandes routes passent en cette ville, auprès de laquelle coule la riviere de Trieuc, qui prend sa source dans l'étang neuf de la dépendance de l'Abbaye de Coëtmaloen, à trois lieues & demie au Sud-Sud-Est de Guingamp. Son cours peut avoir dix lieues de longueur ; &, dans une si petite étendue, on voit trente huit moulins à grains. Guingamp renferme cinq mille habitants, quatre Paroisses, qui sont : la Trinité, Notre-Dame, Sainte-Croix, & Saint-Sauveur ; sept Communautés, sçavoir, les Capucins, les Jacobins, les Carmélites, les Hospitalieres, les Ursulines, Montbareil, & l'Hôtel-Dieu, une Communauté de ville avec droit de députer aux Etats de la province, une Subdélégation, une Brigade de Maréchaussée, commandée par un Exempt ; & deux Postes, l'une aux lettres, & l'autre aux chevaux. Il s'y tient trois marchés par semaine : le mardi, le jeudi, & le samedi. La Cure de Notre-Dame est présentée par M. le Duc de Penthievre, celles de la Trinité & de Saint-Sauveur, par l'Evêque ; & celle de Sainte-Croix, par l'Abbé de Sainte-Croix. Les Jurisdictions suivantes s'exercent à Guingamp : les Prévôté & Sénéchaussée du lieu, hautes-Justices, à M. le Duc de Penthievre ; Coet-coure, haute-Justice, à Mde. de Botrel ; le Prieuré de la Trinité, haute-Justice, à M. l'Abbé de la Corbiere ; l'Abbaye de Sainte-Croix, haute-Justice, à M. l'Abbé de la Frelonniere ; le Prieuré de Saint-Sauveur, haute-Justice, aux Bénédictins de Saint-Melaine de Rennes ; le Groesquer, haute-Justice, à M. du Gaispern ; Ker-silvestre, haute-Justice, à M. l'Abbé de Saint-Germain ; Lojoubon-repos, haute-Justice, à M. du Lojou ; Tropon, haute-Justice, à M. de Perrien ; Lomaria, Guerchuel, Trobodec, & Brelidi, haute-Justice, à M. de Lizardais ; Saint-Michel, la Villeneuve-sur-Trieux, le Disquay, Ker-guénan, Contanaze, & Ker-moroch, haute-Justice, à M. de la Riviere ; Poirier, haute-Justice, à M. de Pouz ; Palacret, haute-Justice, à M. de Renon ; Ker-hurien, haute-Justice, à M. le Prêtre ; le Bois de la Roche, haute-Justice, à M. du Liscouet ; le Cours, moyenne & basse-Justice, à M. de Kerautem ; les Nobles Bourgeois de Guingamp, moyenne & basse-Justice ; Ker-gongar, Ker-goliau, moyenne & basse-Justice, à Mde. de Carné ; Ker-guillaz, moyenne & basse-Justice, à M. de Coetrieux, qui possede encore celles de Rostrenen & de Ker-nabat ; Rubersault, moyenne & basse-Justice, à M. l'Abbé de Tourny.
Guingamp avoit autrefois ses Seigneurs particuliers. Cette ville passa dans la maison de Bretagne, par le mariage d'Etienne, fils du Comte Eudon, frere d'Alain Fergent, avec Havoise, fille du Comte de Guingamp. Etienne, devenu l'aîné par la mort de Geoffroi, son frere, tué à Dol en 1093, prit le titre de Comte de Penthievre. Il eut de son épouse six enfants, qui prirent tous le titre de Comtes de Bretagne ; & une fille, nommée Agnoria, qui fut mariée à Olivier de Dinan. Etienne de Bretagne & Havoise de Guingamp, son épouse, fonderent l'Abbaye de SainteCroix de cette ville, pour des Chanoines de l'Ordre de Saint-Augustin, & y mirent, pour premier Abbé, Frere Moyse, Chapelain de la Comtesse Havoise. Après la mort d'Etienne, Henri de Penthievre, son fils aîné, fit la guerre à ses freres, & chassa les Religieux de leur Monastere de Sainte-Croix, dont il fit un Couvent de filles, qu'il soumit à l'Abbaye de Saint-Georges de Rennes. Cette nouvelle institution dura peu, & les Moines rentrerent dans la possession de leur Couvent, que leurs successeurs conserverent toujours, jusquen 1763, qu'il fut supprimé & érigé en Paroisse, sous le titre de Prieuré. M. l'Abbé de la Frelonniere en est le Seigneur.

La cure correspond à la ou aux personnes en charge des âmes de la paroisse — La cure est à l'alternative signifie qu'elle est présentée soit par l'Évêque soit par un autre possesseur du droit de présentation et souvent alternativement — La cure est à l'ordinaire signifie qu'elle est présentée par l'Évêque — Subdélégation désigne un lieu possédant un pouvoir délégué par une autorité — Ressort de ou ressortir de signifie dépendre de — Une trève est une succursale de paroisse — 1 lieue (lieue tarifaire de 2400 toises) correspond à environ 4677 de nos mêtres — 1 livre (poids) correspond à environ 490 de nos grammes — 1 millier (poids) correspond à environ 490 de nos kilogrammes — La basse-Justice traite des infractions mineures et des affaires concernant les droits dus au seigneur — La moyenne-Justice traite des infractions pouvant entrainer des amendes ou peines de prison conséquentes, mais pas la peine de mort — La haute-Justice traite des infractions les plus graves où la peine de mort peut être prononcée — L'orthographe de la fin du 18ème siècle est respectée.

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