Histoire de la ville de Quimper
— Étymologie de Quimper:
Le nom de la ville de Quimper vient du breton kemper qui signifie confluent car Quimper est à la jonction des rivières Steir et l'Odet.
— Quimper avant période romaine (avant -57 avant Jésus-Christ):
Le centre-ville actuel de Quimper soit la zone comprise entre l'Odet au sud, le Steïr à l'ouest et le Frout à l'est ne semble pas avoir eu une occupation celtique ou gauloise, par contre les environs disposaient de nombreuses fermes ainsi que des points fortifiés et même une petite agglomération à Kergolvez (3km au nord-nord-ouest du centre-ville). Le mont Frugy possédait un lieu sacré gaulois qui sera utilisé plus tard par les Romains pour construire un temple.
— Quimper pendant la période romaine (-57 avant Jésus-Christ - vers 410):
La nécessité d'aprovisionner en marchandises de la ville de Vorgium (Carhaix) alors en pleine expansion obligea de créer une zone d'atterrage sur la côte sud de l'Armorique, la zone sud du mont Frugy fut choisi vers 30 après Jésus-Christ mais aucun quai ne sera construit, le site prend très probablement le nom d'Aquilonia puis deviendra Locmaria, le nom d'Aquilonia sera utlilisé plusieurs siècle après le départ des Romains.
Carte des environs de Quimper au 3ème siècle |
Carte de Quimper site de Locmaria au 3ème siècle |
Un temple gallo-romain est connu à Aquilonia (Locmaria), il sagit du temple de Parc ar Groas sur le mont Frugy à l'emplacement d'un lieu de culte gaulois.
Carte des temples gallo-romains de Bretagne dont celui de Quimper |
Les invasions germaniques provoquent des troubles de plus en plus importants dans l'empire et provoque le départ définitif des troupes romaines et d'une grande partie des administrateurs romains au 4ème siècle.
— Quimper au temps des mérovingiens et des carolingiens:
Carte des 7 saints fondateurs de la Bretagne avec Saint-Corentin parmi eux qui est le seul né en Armoricaine avec peut être Saint-Patern aussi |
L'évêché de Cornouaille, parfois appellé évêché d'Aquilonia ou encore évêché de Quimper-Corentin (Saint-Corentin est selon la tradition le 1er évêque de Cornouaille) date de la seconde partie du au 5ème siècle, c'est probablement la ville de Locmaria qui est le premier emplacement du siège épiscopal si l'on en croit un document de 1020 qui porte encore le terme d'Aquilonia donc du quartier de Locmaria actuel et l'interprétation laisse à penser qu-il s'agit d'un lieu de culte important. L'emplacement de la première cathédrale probablement modeste et en bois est inconnu.
Carte des premiers diocèses de Bretagne avec celui d'Aquilonia (Cornouaille) |
— Quimper du 11ème au 13ème siècle:
L'emplacement actuel de la ville dea Quimper au confluent de l'Odet et du Steïr est meilleur du point de vue de la défense que le site de Locmaria, progressivement la population migra de Locmaria vers Kemper Courentini forme ancienne du mot de la ville, l'administration du diocèse a du suivre et une nouvelle cathédrale romane en pierre a été édifiée vers le 9ème siècle en remplacement peut-être d'une ancienne église ou chapelle.
En 1239 Quimper commence la construction de sa nouvelle cathédrale pour remplacer une église ou cathédrale romane du 9ème siècle dont il ne reste rien sauf des fondations. La construction dura jusqu'en 1864, date de finition des deux flèches. Plusieurs chapelles sont du 13ème siècle, le chœur est du 13ème et achevé au 14ème, la façade et la voute polychrome de la nef du 15ème ainsi que les tours. À l'intérieur on peut voir un orgue Dallam et une chaire du 17ème siècle, deux reliquaires dont un du 17ème, les reliques de Saint-Jean le Déchaussé, plusieurs gisants dont ceux de Geoffroy le Marhec du 14ème, Bertrand de Rosmadec du 15ème, Gatien de Monceaux du 15ème, Pierre de Quenquis du 15ème et de François-hHyacinthe de Plouc du Timeur du 19ème siècle, les statues polychromes d'une tête de Christ et de Notre-Dame de Guéodet, la statue en albâtre de Saint-Jean-Baptiste du 15ème siècle ainsi que d'autres statues plus récentes.
Cathédrale
Saint-Corentin de Quimper (photos) |
||||
Carte des cathédrales bretonnes dont la cathédrale Saint-Corentin de Quimper |
— Quimper du 14ème siècle à la perte de l'indépendance bretonne en 1491:
Quimper décide au 14ème siècle la construction de remparts digne de ce nom pour remplacer une petite enceinte située dans le quartier de la cathédrale Saint-Corentin, les travaux pour les édifier puis les améliorer dureront 2 siècles, leur longueur sera de 1500 mètres environ et longe l'Odet, le Frout et le Steïr.
Remparts de Quimper (photos) |
||||
Tour névet |
Tour de la tourbie |
— Quimper de 1491 à la révolution française de 1789:
La duchesse Anne de Bretagne décide de se rendre à Notre-Dame du Folgoët suite à un vœu pour la guérison de son mari le roi Louis XII, elle en profitera pour faire une sorte de tro-breiz en visitant une grande partie des villes de son duché à partir de fin juin ou début juillet 1505 et voir les chers Bretons dont elle espérais encore préserver l'indépendance en mariant sa fille et héritière Claude avec le futur Charles Quint mais l'histoire en décida autrement. Anne de Bretagne devra abréger son voyage sur demande de son mari et quitter son duché fin septembre 1505, elle ne put visiter Saint-Malo, Dol et Rennes.
La première étape importante du voyage d'Anne de Bretagne sera pour Nantes sa ville natale où elle reçu un acceuil enthousiaste de la part des Nantais le 8 juillet 1505, des navires décorés pour l'occasion et des ménestrels avaient été prévus pour la distraire, ensuite Vannes où elle prie Saint-Patern, la duchesse arrive à Quimper où elle va probablement se recueillir sur le tombeau de Saint-Corentin mais peu de renseignements sur son passage dans la ville ont traversé les siècles, ensuite le Folgoët but du voyage où elle invoque Notre-Dame du Folgoët, Brest où elle désire voir le vaisseau de 200 canons "la Cordelière " dont elle était la marainne, Saint-Jean du Doigt où elle demande à pouvoir appliquer le doigt de Saint-Jean sur son œil malade, ensuite Morlaix où son arbre génélogique fait de personnages vivants lui est présenté et une vraie hermine donnée dont un mouvement brusque provoqua une petite peur de la duchesse avant que Pierre de Rohan lui dise "que craignez-vous madame? ce sont vos armes", Tréguier où elle se receuille sur le tombeau de Saint-Yves, puis après Saint-Brieuc elle va au château de la Hunaudaye, ensuite c'est probablement dans la ville de Dinan qu'elle reçoit un émmissaire de son mari le roi Louis XII pour lui demander de rentrer en France.
De nombreuses maisons où la duchesse à couché ou aurait couché porteront ensuite le nom de "maison de la duchesse Anne".
Carte de l'itinéraire empreinté par la duchesse Anne de Bretagne en 1505 dont Quimper |
Quimper a préservé quelques 73 maisons médiévales à pans de bois des 15ème, 16ème et 17ème siècle, ces maisons sont situées dans son ancienne ville close notamment dans la rue Kéréon, la rue Saint-François, la rue Guéodet avec sa maison des cariatides, la place Saint-Corentin, la rue du Sallé, la rue des gentilhommes, la rue du Frout, la rue du Lycée, la place au Beurre mais aussi hors des murs avec les maisons sur la place Terre au Duc, la rue René Madec et la rue Saint-Martin.
|
||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||
|
La franc-maçonnerie moderne arrive en 1763 à Quimper avec la création d'une loge maçonnique qui prend le nom d'Heureuse Maçonnerie, son premier vénérable (maître de la loge) était de la Reynière. Au 18ème siècle, il y aura aussi la loge Parfaite Union et son premier vénérable Duchesnay, comme beaucoup de loges elle met en sommeil ses travaux pendant la révolution avant de les reprendre sous le consulat ou l'empire.
Carte des loges maçonniques en Bretagne au 18ème siècle dont 2 à Quimper |
|
Carte des loges du Grand Orient de France en Bretagne de nos jours |
Carte des loges de la Grande Loge de France en Bretagne de nos jours |
— Quimper pendant la révolution française de 1789 et le 1er empire:
Le nouveau découpage administratif de la France décidé au début de la révolution de 1789 et appliqué en 1790 fait de Quimper le chef lieu du nouveau département du Finistère, il est aussi le chef-lieu de son district.
Carte des 9 districts du Finistère dont celui de Quimper en 1790 |
En 1791 puis surtout en 1793 de nombreuses communes françaises changent de noms, ces changements sont motivés principalement pour supprimer toutes connotations religieuses (saint, sainte, croix, chapelle etc...) et aussi d'ancien régime (château, vicomte, comte etc...). La grande majorité de ces changements ne survécurent pas à la révolution, Quimper changera de nom pour Montagne sur Odet (Quimperlé lui ne changera pas de nom) avant de revenir à son ancien nom.
Carte des changements de noms de communes pendant la révolution de 1789 dans le finistére, Quimper avait pour nom Montagne sur Odet |
La cathédrale Saint-Corentin est mise à sac en 1793 et le mobilier ainsi que d'anciennes statues sont détruites.
— Quimper pendant la révolution industrielle de 1815 à 1914:
Les premiers journaux arrivent en Bretagne à la fin du 17ème siècle et au début du 18ème siècle grace à la réimpression dans différentes villes bretonnes du journal parisien la "Gazette" augmentée parfois d'annonces ou de nouvelles locales, les villes concernées sont Nantes en 1693 avec annonces locales, Saint-Malo en 1696, Rennes en 1704 et Brest en 1708 avec annonces et nouvelles locales mais pas de réimpression de la "Gazette" à Quimper.
Pendant la révolution française de nombreux journaux révolutionnaires souvent éphémères paraissent, mais le véritable démarrage de la presse bretonne se produit entre 1830 et 1850 dans pratiquement toutes les grandes et moyennes villes avec des parutions qui dureront des années voire plus d'un siècle pour certaines.
Quimper est la ville d'édition du journal "le Quimpérois" de 1838 à 1871, il absorde en 1846 le journal "la Vigie du Finistère" qui existait depuis 1841, il change de nom pour prendre celui de "la Vigie"du 16 septembre 1870 au 8 mai 1871 date de la fin de sa publication, il y a aussi "l'Impartial du Finistère" de 1847 à 1883 qui devient "l'Union Monarchique du Finistère" de 1883 à 1889.
D'autres journaux paraissent à Quimper pendant la première partie du 19ème siècle mais sur un nombre d'année réduit.
Carte des principaux journaux généralistes Bretons jusqu'en 1850 dont ceux parus à Quimper |
Le football (héritier de la soule du moyen-âge) est codifié en Angleterre au milieu du 19ème siècle. Dès 1880-1890 la communauté anglaise de Dinard et de Saint-Servan jouent au football sur le sol breton, ce sport est dans un premier temps appelé ballon rond. Quimper possède dès 1905 un club de football nommé Stade Quimpérois, la Phalange d'Arvor du patronage Saint-Joseph d'inspiration chrétienne est créée en 1905 pour faire de la gymnastique puis s'ajoute en 1910 une section football.
Le Stade Quimpérois gardera son nom jusqu'en 1987, il porte actuellement le nom de Quimper Kerfeunteun Football Club (Quimper KFC).
Carte des premiers clubs de football en Bretagne à la fin du 19ême siêcle ou au début du 20ème dont ceux de Quimper |
La défaite de l'empereur Napoléon III en 1871 et la perte de l'Alsace-Lorraine provoquent chez de nombreux Français un sentiment de revanche à prendre sur l'Allemagne. Pour avoir les moyens de ses ambitions le nouveau régime en l'occurrence la troisième république va parsemer le pays de nouvelles casernes. Dinan hébergera au début de 1914 le 13ème régiment d'intanterie, le 24ème régiment de dragons et le 10ème régiment d'artillerie.
Carte des régiments stationnés en Bretagne dont ceux de Quimper à la veille de la guerre de 1914-1918 |
— Quimper pendant la première guerre mondiale (1914-1918):
Dès 1914 Quimper reçoit ses premiers blessés de guerre français et ouvre neuf hôpitaux temporaires.
Le 118ème régiment d'infanterie cantonné à Quimper et à Landerneau participe activement aux combats durant toute la guerre, en 1914 Ardennes, bataille de la Marne puis Somme, 1915 Somme et Champagne, 1916 Champagne, 1917 Chemin des Dames suivi de mutineries aux sein de régiment puis Aisne, 1918 Somme, Chemin des Dames puis Champagne. Le 118ème obtient durant cette guerre 2 citations à l'ordre de l'armée et une à l'ordre du corps d'armée ainsi que le port de la fourragère verte.
Pendant la grande guerre de 1914 à 1918 la ville de Quimper perd 556 de ses enfants "morts pour la France".
— Quimper pendant l'entre deux guerres mondiales (1918-1939):
La précédente guerre en l'occurrence la première guerre mondiale était surnommée la der des der, mais cela ne sera malheureusement pas le cas, les enormes pertes en vies humaines contribueront en partie à faire de la France 21 ans après un pays encore traumatisé et mal préparé pour un nouveau conflit. Avant la déclaration de guerre du 3 septembre 1939 Quimper hébergeait le 137ème régiment d'infanterie.
Carte des régiments stationnés en Bretagne dont celui de Quimper à la veille de la guerre de 1939-1945 |
— Quimper pendant la deuxième guerre mondiale (1939-1945):
Général de Gaulle |
Dès fin mai 1940 la possibilité de créer un réduit breton est envisagée avec comme ligne à défendre les rivières Couënon et le sud de la Vilaine donc en excluant les villes de Fougères, Vitré, Châteaubriant, Nantes et Saint-Nazaire. Le général de Gaulle rentre au gouvernement Reynaud le 5 juin 1940 et vient 2 fois en Bretagne et plus précisément à Rennes les 12 et 15 juin 1940 pour évoquer cette possibilité de réduit breton, l'avancée très rapide de l'armée allemande (Rennes est bombardée le 17 juin 1940 et occupée le lendemain) ainsi que le manque de défense naturelle conséquente provoquent l'abandon définitif du projet de réduit breton. La ville de Quimper avait été choisi pour héberger le gouvernement français et par conséquent devenir la capitale de la France au cas où le réduit breton aurait été adopté, la présidence du conseil se serait installé à la préfecture, le sénat au théatre, la chambre des députés au cinéma Odet‑Palace, les affaires étrangères à l'hôtel de l'Épée etc... |
Réduit breton envisagé de fin mai à mi juin 1940 avec Quimper pour capitale et Brest comme principal port militaire |
Pendant la seconde guerre mondiale la ville de Quimper fut occupée par l'armée allemande le 19 juin 1940.
Progression en Bretagne de l'armée allemande en juin 1940, Quimper est occupé le 19-6-1940 |
La ville de Quimper est libérée le 8 août 1944 par la résistance sans l'aide de l'armée américaines occupée par la prise des ports de Brest au nord et de celui de Lorient au sud-est.
Progression en Bretagne de l'armée américaine en août 1944, Quimper est libéré le 8-8-1944 |
— Quimper après la deuxième guerre mondiale:
Le général de Gaulle se rend dans la ville de Quimper plusieurs fois après la seconde guerre mondiale comme lors de la visite officielle en tant que président du gouvernement provisoire le 22 juillet 1945 puis le 12 juin 1949 ainsi que durant les voyages officiels des 7 septembre 1960 et pour finir le général fit son dernier discours public à Quimper le 2 février 1969 comme président de la république.
Carte des visites du général de Gaulle en Bretagne dont celles du 22 juillet 1945, 12 juin 1949, 7 septembre 1960 puis 1 et 2 février 1969 à Quimper |
Carte des visites du général de Gaulle dans le Finistère dont Quimper |
Le 27 avril 1969 le référendum annoncé à Quimper le 2 février 1969 désapprouve le général de Gaulle par 52,41% de non, conformément à sa promesse de quitter sa charge en cas de vote négatif le général démissionne le lendemain du vote soit le 28 avril 1969.
Carte du référendum de 1969 annoncé à Quimper par le président de la république Charles de Gaulle lors de son voyage de février 1969 |
— Photos sur Quimper:
— Cartes postales sur Quimper:
— Évolution du nom de la ville de Quimper au cours des siècles:
— Personnalités nées ou ayant vécues à Quimper:
Saint Corentin, né en Armorique au 5ème siècle, peut être à Locmaria actuellement dans le quartierde Vannes. il est le premier évèque de Quimper selon la tradition,
il participa au concile d'Angers en 453. Saint Corentin fait partie des
sept saints évangélisateurs de la Bretagne avec Saint
Brieuc, Saint Malo, Saint Patern, Saint Pol Aurélien, Saint Samson et Saint Tugdual.
|
Geoffroy
le Marhec, né dans le Penthièvre, évèque de Quimper de 1374 à 1383 date de son décès. |
Max
Jacob, poète et romancier né à Quimper le 12 juillet
1876, arrêté en février 1944, il meurt d'une pneumonie
au camp de Drancy malgré l'intervention de Cocteau le 5 mars 1944,
il était l'ami de Jean Moulin et de Saint-Pol Roux. On lui doit, le
cornet à dès, le laboratoire central et le terrain bouchaballe.
|
Liste des maires de Quimper |
Liste
des évêques de Quimper (Évêché de Cornouailles) |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
Monuments inscrits ou classés:
MANOIR DE COATBILY SITUÉ À KERFEUNTEN - CORPS DE LOGIS DU 16ÈME SIÈCLE - INSCRIT LE 11 MAI 1932
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 8 RUE SAINT-MATHIEU - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 10 RUE SAINT-MATHIEU - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 6 RUE SAINT-MATHIEU - INSCRIT LE 22 MAI 1956
ANCIEN ÉVÊCHÉ ACTUELLEMENT MUSÉE DÉPARTEMENTAL BRETON 1 RUE DU ROI GRADLON
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 5 RUE AR BARZ CADIOU - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADES ET TOITURES DU CHÂTEAU DE LANNIRON, TERRASSES, BASSIN DE NEPTUNE, GRANDE ALLÉE DONNANT ACCÈS AU DOMAINE AU NORD, FAÇADE SUD DE L'ORANGERIE - INSCRIT LE 6 MAI 1986 - PARTERRE DEVANT LE CHÂTEAU, ALLÉE DITE DES CHEVAUX, GRAND CANAL ET TERRAIN LE RELIANT AU CHÂTEAU, TERRASSE DE L'ORANGERIE AVEC SON BASSIN, ORANGERIE À L'EXCLUSION DE LA FAÇADE NORD ET BÂTIMENT DES COMMUNS - INSCRIT LE 23 DÉCEMBRE 1992
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANTDE LA MAISON ANCIENNE 16 RUE SAINT-FRANÇOIS - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 3 PLACE AU BEURRE - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 22 RUE SAINT-FRANÇOIS - INSCRIT LE 22 MAI 1956
LYCÉE LA TOUR D'AUVERGNE - CHAPELLE - INSCRIT LE 11 MAI 1932
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 9 RUE DU LYCÉE - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADE SUR RUE ET TOITURE DE LA MAISON ANCIENNE 12 RUE KÉRÉON - CLASSÉ LE 18 OCTOBRE 1938
ÉGLISE DE KERFEUNTEUN - CLASSÉ LE 30 JUIN 1915
CAMP GAULOIS DE KERCARADEC SITUÉ À PENHARS - INSCRIT LE 30 MARS 1953 - CAMP GAULOIS DE KERCARADEC SITUÉ À PENHARS- CLASSÉ LE 1ER MARS 1971
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANTDE LA MAISON ANCIENNE 3 RUE DU LYCÉE - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADES ET TOITURES DU THÉÂTRE DE QUIMPER AINSI QUE LE JARDIN QUI L'ENTOURE - INSCRIT LE 27 AOÛT 1997
FAÇADES ET TOITURES DE L'ANCIEN GRAND SÉMINAIRE ET DE SA CHAPELLE - INSCRIT LE 21 MAI 1999
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 6 RUE DU LYCÉE - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 24 RUE SAINT-FRANÇOIS - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 4 RUE DU LYCÉE - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADE SUR RUE DE LA MAISON ANCIENNE 4 RUE DU GUÉODET - INSCRIT LE 19 OCTOBRE 1928
PORTAIL D'ENTRÉE DU MANOIR DE KERANMANEZ SITUÉ À KERFEUNTEUN, VIEUX PUITS - INSCRIT LE 29 SEPTEMBRE 1927
DOLMEN DIT DE STANG YOUEN ET BANDE DE TERRAIN DE 5 MÈTRES DE LARGEUR AUTOUR DE LA DALLE DE COUVERTURE DE L'ÉDIFICE - CLASSÉ LE 26 JANVIER 1978
FAÇADES ET TOITURES DE L'IMMEUBLE TY KODAK 33 ET 35 BOULEVARD DE L'AMIRAL DE KERGUELEN - INSCRIT LE 1 JUIN 2006
FAÇADES SUR RUE ET VERSANTS DE TOITURE CORRESPONDANTS DE LA MAISON ANCIENNE 2 RUE DU LYCÉE - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADE SUR LA RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 2 PLACE AU BEURRE - INSCRIT LE 22 MAI 1956
ÉGLISE DE LOCMARIA - CLASSÉ LE 28 FÉVRIER 1855 ET EN 1875 - VESTIGES DU CLOÎTRE - INSCRIT LE 26 JUIN 1963 - FAÇADES ET TOITURES DE L'ANCIEN PRIEURÉ DE LOCMARIA, ANCIENNE CASERNE EMERIAU - INSCRIT LE 26 DÉCEMBRE 1969
FAÇADES ET TOITURES DE L'ANCIEN COUVENT DES URSULINES, ESCALIER ET MUR INTÉRIEUR - INSCRIT LE 12 MARS 1987
ENFEU DU CHEVALIER DU LOUER DE QUIZAC DANS L'ANCIEN SÉMINAIRE ACTUELLEMENT LYCÉE CHAPTAL - INSCRIT LE 6 MARS 1926
ÉGLISE D'ERGUÉ-ARMEL - ÉGLISE - INSCRIT LE 2 DÉCEMBRE 1926
FAÇADE SUR LA PLACE ET TOITURE CORRESPONDANTE ANCIENNE MAISON CONVENTUELLE DES DAMES DE LA RETRAITE PLACE DE LA TOUR D'AUVERGNE - INSCRIT LE 8 AVRIL 1963
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 15 PLACE AU BEURRE - INSCRIT LE 22 MAI 1956
ANCIEN MANOIR DE LA FORÊT - CLASSÉ LE 15 FÉVRIER 1940
MANOIR DE TOULGOAT AVEC SON PORTIQUE À BALUSTRADES, CHAPELLE, ORANGERIE, ABREUVOIR ET MUR DE CLÔTURE - INSCRIT LE 13 FÉVRIER 1969
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 3 RUE AR BARZ KADIOU - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADES SUR RUES ET VERSANTS DE TOITURES CORRESPONDANTS DE LA MAISON ANCIENNE 26 RUE DES BOUCHERIES - INSCRIT LE 22 MAI 1956
CHAPELLE DE LA MÈRE DE DIEU À KERFEUNTEN DITE TY-MAN-DOUÉ - CLASSÉ LE 20 MARS 1903
ENSEMBLE DES FAÇADES ET TOITURES DE LA MAISON ANCIENNE 14 RUE KÉRÉON - CLASSÉ LE 23 JUILLET 1955
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 16 RUE DES GENTILSHOMMES - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 7 RUE DES GENTILSHOMMES - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 4 RUE SAINT-MATHIEU - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 20 RUE SAINT-FRANÇOIS - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 7 RUE SAINT-MATHIEU - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADE SUR RUE ET TOITURE CORRESPONDANTE DE L'IMMEUBLE RUE SAINTE-CATHERINE - INSCRIT LE 13 MARS 1953
FAÇADE SUR RUE ET TOITURE CORRESPONDANTE DE LA MAISON ANCIENNE 5 RUE DU LYCÉE - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 19 RUE SAINT-MATHIEU - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 18 RUE SAINT-FRANÇOIS - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADES ET TOITURES DE LA TOURELLE SITUÉE À L'ANGLE SUD-OUEST DE LA PLACE DE LA MAISON ANCIENNE 14 PLACE SAINT-CORENTIN - INSCRIT LE 2 JUILLET 1951 - FAÇADE DONNANT SUR LA PLACE ET TOITURE CORRESPONDANTE - INSCRIT LE 16 DÉCEMBRE 1969
FAÇADE ET TOITURE DE LA MAISON ANCIENNE 19 PLACE TERRE AU DUC - INSCRIT LE 22 MAI 1956
CATHÉDRALE SAINT-CORENTIN - PLACE SAINT-CORENTIN - CLASSÉ EN 1862
RESTES DES ANCIENS REMPARTS OU FORTIFICATIONS APPARTENANT À LA VILLE OU AU DÉPARTEMENT BOULEVARD DE KERGUÉLEN - CLASSÉ LE 14 JUIN 1909 - TOURELLE EN ENCORBELLEMENT SUR LE STEIR, SITUÉE PRÈS DU PONT-MÉDARD - INSCRIT LE 19 OCTOBRE 1928
FAÇADES ET TOITURES DES DEUX MAISONS FORMANT UN ENSEMBLE 26 RUE ELIE-FRÉRON - INSCRIT LE 3 JUIN 1932
CATHÉDRALE SAINT-CORENTIN - PLACE SAINT-CORENTIN - CLASSÉ LE 28 MARS 1837
FAÇADES ET TOITURES DE LA MAISON ANCIENNE 2 PLACE TERRE AU DUC - INSCRIT LE 14 DÉCEMBRE 1928
FAÇADE SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANTDE LA MAISON ANCIENNE 10 RUE DU SALÉ - INSCRIT LE 22 MAI 1956
FAÇADE SUR RUE ET TOITURE CORRESPONDANTE DE L'IMMEUBLE RUE SAINTE-CATHERINE - INSCRIT LE 13 MARS 1953
FAÇADE SUR RUE ET TOITURE CORRESPONDANTE DE L'IMMEUBLE RUE SAINTE-CATHERINE - INSCRIT LE 13 MARS 1953
FAÇADES SUR RUE ET VERSANT DE TOITURE CORRESPONDANT DE LA MAISON ANCIENNE 12 RUE DES GENTILSHOMMES - INSCRIT LE 22 MAI 1956
Sites inscrits ou classés:
DOMAINE DE POULGUINAN À ERGUE-ARMEL, PARCELLES N° 209, 211, 275, 276, 277, 2280P, 281 À 302, 305 À 315, 344, 345, SECTION A1 DU CADASTRE, - CLASSÉ LE 15 NOVEMBRE 1945
LE MONT FRUGY, À QUIMPER, À L'EXCLUSION DES PROPRIÉTÉS PARTICULIÈRES QUI S'Y TROUVENT SITUÉES - CLASSÉ LE 03 NOVEMBRE 1911
L'ENSEMBLE FORMÉ SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNE DE QUIMPER PAR LE DOMAINE DE LANIRON ET LES BORDS DE L'ODET EN AVAL DE QUIMPER - CLASSÉ LE 09 FÉVRIER 1994
PLACE TERRE-AU-DUC : IMMEUBLES QUI LA BORDENT, PARCELLES N° 137, 142, 148 ET 150, SECTION B DU CADASTRE, - CLASSÉ LE 26 DÉCEMBRE 1962
SOL ET PLANTATIONS DU CHÂTEAU DE LANROZ, À L'EXCEPTION DU CHÂTEAU LUI-MÊME, A 11 NOVEMBRE 1942
Dictionnaire historique et géographique de Ogée (1778-1780):
La cure correspond à la ou aux personnes en charge des âmes de la paroisse — La cure est à l'alternative signifie qu'elle est présentée soit par l'Évêque soit par un autre possesseur du droit de présentation et souvent alternativement — La cure est à l'ordinaire signifie qu'elle est présentée par l'Évêque — Subdélégation désigne un lieu possédant un pouvoir délégué par une autorité — Ressort de ou ressortir de signifie dépendre de — Une trève est une succursale de paroisse — 1 lieue (lieue tarifaire de 2400 toises) correspond à environ 4677 de nos mêtres — 1 livre (poids) correspond à environ 490 de nos grammes — 1 millier (poids) correspond à environ 490 de nos kilogrammes — La basse-Justice traite des infractions mineures et des affaires concernant les droits dus au seigneur — La moyenne-Justice traite des infractions pouvant entrainer des amendes ou peines de prison conséquentes, mais pas la peine de mort — La haute-Justice traite des infractions les plus graves où la peine de mort peut être prononcée — L'orthographe de la fin du 18ème siècle est respectée.