Histoire de la ville de Vannes
— Étymologie de Vannes:
Le nom de la ville de Vannes vient des Vénètes, un peuple de marins gaulois qui occupaient le golfe du Morbihan et ses environs. La ville se nomme Darioritum sous l'occupation romaine et devient un centre administratif et militaire, Darioritum peut venir d'une racine gauloise indiquant la présence d'un gué tumultueux, la cité change de nom comme de nombreuses autres villes après la période romaine pour prendre le nom de son peuple gaulois dont elle est la capitale en l'occurrence les Vénétes.
— Vannes avant période romaine (avant -57 avant Jésus-Christ):
Sur l'emplacement de la Vannes actuelle il y a peu de reste d'une occupation antérieure à la présence romaine mais l'hypothèse de l'implantation de la principale ville des Vénètes sur ce site n'est pas à exclure même si l'actuel Locmariaquer est plus probable.
— Vannes pendant la période romaine (-57 avant Jésus-Christ - vers 410):
En -57 Jules César envoie Publius Crassus un de ses lieutenants avec la VIIème légion pour soumettre les peuples de la côte atlantique dont ceux de la péninsule armoricaine (Coriosolites, Osismes, Vénètes, Redones, Pictons et Namnètes), la soumission est effective en quelques mois, Publius Crassus et sa légion hiverne chez les Andécaves (Anjou actuel).
Au début de l'année 56 avant Jésus-Christ les puissants Vénètes retiennent les délégués romains envoyés par Publius Crassus demander du ravitaillement pour son armée, les Coriosolites et les Ésuviens (sud de la Basse-Normandie actuelle) en font de même, ce refus de pourvoir à l'entretien de la VIIème légion entrainera une guerre que l'on nommera "guerre des Vénètes", d'un côté une coalition de nombreux peuples de l'ouest de la Gaule initiée et dirigée par les Vénètes et de l'autre l'occupant romain. Jules César se trouvait à Rome quand il apprend la rébellion de l'ouest de la Gaule dirigée par les Vénètes, il donne plusieurs ordres, à Decimus Junius Brutus Albinus de faire construire une flotte de trières sur les rives de la Loire, à Publius Crassus d'aller dans le sud de l'Armorique pour contrôler les peuples de l'actuelle Aquitaine, à Quintus Titurius Sabinus l'ordre de se diriger avec 3 légions vers les Coriosolites ainsi que les peuples de l'actuelle Basse-Normandie, Jules César quant à lui quitte Rome pour se diriger vers le territoire des Vénètes. |
Jules César |
La guerre des Vénètes sera principalement une guerre navale avec la bataille du Morbihan ou de Vannes vers septembre 56 avant Jésus-Christ entre les 200 navires à voile des Vénètes aidés probablement des navires d'autres peuples gaulois comme les Osismes et les Coriosolites et les 100 à 200 galères romaines commandées par Decimus Junius Brutus Albinus aidés par les flottes des Pictons et des Santons. La rencontre des deux flottes se fait au large de Saint-Gildas de Ruys, les Vénètes sortant du golfe du Morbihan ont dans un premier temps l'avantage grâce a la hauteur de leurs navires à voilier et réussissent à couler plusieurs trirèmes, les Romains parviennent néanmoins à couper les cordages de plusieurs voiliers Vénètes avec des faucilles au bout de perches appelés corbeaux mais ce qui déterminera l'issue de la bataille navale est le fait que le vent tombe et immobilise les navires à voiles Vènètes qui face à des trirèmes toujours mobiles avec leurs rameurs permettront aux légionnaires romains embarqués sur les trirèmes de prendre à l'abordage un par un les navires vénètes jusqu'au coucher du soleil, très peu de navires vènètes parvinrent à fuir, les autres furent brulés a l'issue de la bataille sur ordre de Jules César.
Carte de la bataille du Morbihan ou de Vannes ou encore des Vénètes en 56 avant Jésus-Christ |
Carte des déplacements et des combats pendant la guerre des Vénètes en l'an 56 avant Jésus-Christ |
Jules César ordonne l'exécution de l'aristocratie vénète et autorise la vente d'une partie de la population comme esclave, de plus une de leurs principales ressources en occurrence le commerce du sel leur est interdit, les Pictons alliés des Romains voit leur territoire augmenté du pays de Retz.
Carte de Darioritum (Vannes) au 3ème siècle |
Carte du castrum de Darioritum (Vannes) au 3ème siècle |
Plusieurs temples gallo-romains sont construits autour de Darioritum.
Carte des temples gallo-romains de Bretagne dont plusieurs autour de darioritum (Vannes) |
Sur la carte de Peutinger représentant le monde romain vers le début du 4ème siècle la ville de Darioritvm (Vannes) est indiquée comme une ville importante de l'empire au même titre que Condate (Rennes), le territoire de la future Bretagne possède aussi 8 autres villes de moindre importance sur cette carte.
Carte de la table de Peutinger pour la Bretagne avec Darioritvm (Vannes) |
— Vannes au temps des mérovingiens et des carolingiens:
À partir du début du 5ème siècle de nombreux Bretons insulaires principalement Cornouaillais et Gallois sont repoussés à l'ouest de leur île par les Angles, Saxons et Jutes, cela pousse un bon nombre d'entres eux à traverser la Mor Breizh (la Manche) pour rejoindre les Armoricains avec qui ils ont une grande proximité aussi bien culturelle, linguistique et religieuse. Vannes est dans le Broërec
Carte des migrations des Bretons insulaires aux 5ème et 6ème siècles vers le continent et particulièrement le nord de l'Armorique dans la future Bretagne |
Parmis les Bretons insulaires il y avait de nombreux religieux qui deviendront des saints bretons, parmi eux il y a saint Brieuc (Saint-Brieuc), Saint Pol Aurélien (Saint-Pol de Léon), Saint Malo (Saint-Malo), saint-Samson (Dol de Bretagne) et Saint Tugdual (Tréguier) tous natifs du Pays de Galles, pour Saint Patern (Vannes) il y un doute sur le lieu de sa naissance soit le Pays de Galles ou la Bretagne, Saint-Corentin (Quimper) est originaire de Bretagne. Ces 7 saints sont connus comme les saints fondateurs de la Bretagne.
Carte des 7 saints fondateurs de la Bretagne avec Saint-Patern parmi eux |
Aux 6ème et 7ème siècle parmi les royaumes, comtés ou principautés bretonnes il y a le Broërec avec sa capitale Vannes.
Carte de Bretagne aux 6ème et 7ème siècles avec le comté de Rennes disputé entre les Francs de Neustrie et les Bretons |
Vers le 7ème siècle les rois francs créent progressivement une marche de Bretagne comprenant les villes de Nantes, Rennes, et probablement Vannes avec des garnisons permanentes pour éviter dans la mesure du possible les incursions bretonnes. Charlemagne est malgré tout contraint d'envoyer en 786, 799 et 811 des expéditions militaires en Bretagne, lesquelles auront un effet très limité dans le temps.
Carte des marches de Bretagne dont Vannes fait probablement partie avec Rennes et Nantes (Rolland à été préfet des marches de Bretagne sous Charlemagne) |
— Vannes du 11ème au 13ème siècle:
La construction de la cathédrale actueelle débute au 12ème siècle et remplace une cathédrale du 11ème siècle qui elle même remplace une église ancienne détruite par les normands au début du 10ème siècle, mais rien ne subsiste des anciens édifices. La cathédrale comprend 2 chapelles axiales et 10 chapelles latérales dont celle consacrée à Saint-Vincent Ferrier.
Porche |
Chapelle du Saint-Sacrement |
Intérieur |
Tapisserie sur Saint-Vincent Ferrier |
Buste reliquaire du chef de Saint-Vincent Ferrier |
Cathédrale Saint-Pierre (photos et cartes postales) |
Carte des cathédrales bretonnes dont la cathédrale Saint-Pierre de Vannes |
— Vannes du 14ème siècle à la perte de l'indépendance bretonne en 1491:
O.
— Vannes de 1491 à la révolution française de 1789:
La duchesse Anne de Bretagne décide de se rendre à Notre-Dame du Folgoët suite à un vœu pour la guérison de son mari le roi Louis XII, elle en profitera pour faire une sorte de tro-breiz en visitant une grande partie des villes de son duché à partir de fin juin ou début juillet 1505 et voir les chers Bretons dont elle espérais encore préserver l'indépendance en mariant sa fille et héritière Claude avec le futur Charles Quint mais l'histoire en décida autrement. Anne de Bretagne devra abréger son voyage sur demande de son mari et quitter son duché fin septembre 1505, elle ne put visiter Saint-Malo, Dol et Rennes.
La première étape importante du voyage d'Anne de Bretagne sera pour Nantes sa ville natale où elle reçu un acceuil enthousiaste de la part des Nantais le 8 juillet 1505, des navires décorés pour l'occasion et des ménestrels avaient été prévus pour la distraire, ensuite Vannes où elle prie Saint-Patern mais peu de renseignements sur son passage dans la ville ont traversé les siècles, la duchesse arrive à Quimper où elle va probablement se recueillir sur le tombeau de Saint-Corentin, ensuite le Folgoët but du voyage où elle invoque Notre-Dame du Folgoët, Brest où elle désire voir le vaisseau de 200 canons "la Cordelière " dont elle était la marainne, Saint-Jean du Doigt où elle demande à pouvoir appliquer le doigt de Saint-Jean sur son œil malade, ensuite Morlaix où son arbre génélogique fait de personnages vivants lui est présenté et une vraie hermine donnée dont un mouvement brusque provoqua une petite peur de la duchesse avant que Pierre de Rohan lui dise "que craignez-vous madame? ce sont vos armes", Tréguier où elle se receuille sur le tombeau de Saint-Yves, puis après Saint-Brieuc elle va au château de la Hunaudaye, ensuite c'est probablement dans la ville de Dinan qu'elle reçoit un émmissaire de son mari le roi Louis XII pour lui demander de rentrer en France.
Carte de l'itinéraire empreinté par la duchesse Anne de Bretagne en 1505 dont Vannes |
Vieux
Vannes (photos et cartes postales) |
Le plan de Vannes présenté ici est une copie d'un plan de 1725 fait par M. de Robien, le titre exact est plan des villes ports & faubourgs de Vannes, son orientation est classique avec le nord en haut. Les bâtiments importants existant toujours de nos jours sont la cathédrale, l'église Saint-Patern, le château de l'Hermine, la chapelle du couvent des Ursulines, une partie du couvent du Père Éternel, la porte Saint-Vincent, la porte Poterne, la porte Saint-Patern connue maintenant sous le nom de porte Prison, la porte du Bourreau ou porte Saint-Jean, une partie de la porte Notre-Dame dont une échaugette. Les bâtiments disparus depuis 1725 sont l'église Saint-Salomon remplacée par l'actuel tribunal de commerce, l'ancien hôtel de ville situé place Laroche, le couvent des Cordeliers, le petit couvent, le couvent des Jacobins, le couvent des Ursulines où est la préfecture maintenant et la porte Salomon. |
— Vannes pendant la révolution française de 1789 et le 1er empire:
Le nouveau découpage administratif de la France décidé au début de la révolution de 1789 et appliqué en 1790 fait de Vannes le chef lieu du nouveau département du Morbihan, la ville est aussi le chef-lieu de son district.
Carte des 9 districts du Morbihan dont celui de Vannes en 1790 |
Vers 1807 le pourtour de l'église Saint-Patern comportait de nombreuses maisons anciennes dont la maison Saint-Geffroy construite vers 1480 et toujours visible, la chapelle Sainte-Catherine à été démolie à la fin du 18ème siècle (une portion de mur de la chapelle est toujours visible), en 1922 deux maisons anciennes et isolées sont démolies dans la rue Saint-Patern (anciennement Grand'rue puis rue de l'Hôpital) pour créer une place qui prend le nom de Sainte-Catherine en souvenir de l'ancienne chapelle Sainte-Catherine, la maison ancienne le Lion d'Argent est démolie à la fin du 19ème siècle.
Carte du pourtour de l'église Saint-Patern à Vannes vers 1807 |
— Vannes pendant la révolution industrielle de 1815 à 1914:
Les premiers journaux arrivent en Bretagne à la fin du 17ème siècle et au début du 18ème siècle grace à la réimpression dans différentes villes bretonnes du journal parisien la "Gazette" augmentée parfois d'annonces ou de nouvelles locales, les villes concernées sont Nantes en 1693 avec annonces locales, Saint-Malo en 1696, Rennes en 1704 et Brest en 1708 avec annonces et nouvelles locales mais pas de réimpression de la "Gazette" à Vannes.
Pendant la révolution française de nombreux journaux révolutionnaires souvent éphémères paraissent, mais le véritable démarrage de la presse bretonne se produit entre 1830 et 1850 dans pratiquement toutes les grandes et moyennes villes avec des parutions qui dureront des années voire plus d'un siècle pour certaines.
Vannes est la ville d'édition des journaux suivants "Feuille de Litérature, d'Affiches et d'Annonces du département du Morbihan" de 1830 à 1838 chez de Lamarzelle qui devient "la Vigie du Morbihan" jusqu'en 1850 date de fin de parution et "le Morbihan" chez J.-M. Galles de 1840 à 1848 qui devient "la Liberté" de 1848 à 1850 puis arrête sa publication.
D'autres journaux paraissent à Vannes pendant la première partie du 19ème siècle mais sur un nombre d'année réduit.
Carte des principaux journaux généralistes Bretons jusqu'en 1850 dont ceux parus à Vannes |
Le football (héritier de la soule du moyen-âge) est codifié en Angleterre au milieu du 19ème siècle. Dès 1880-1890 la communauté anglaise de Dinard et de Saint-Servan jouent au football sur le sol breton, ce sport est dans un premier temps appelé ballon rond. Le football apparait dans la ville de Vannes en 1898 avec la création du Stade Vannetais par les frères Joseph et Edmond Gemain avec Georges Ménard, l'association omnisports le Véloce Vannetais est créée en 1892 et sa section football en 1911. Plusieurs patronages catholiques crées aussi leurs section football comme les Enfants de Vannes en 1906, l'Hermine Sportive Vannetaise aussi en 1906, les Korrigans en 1908 de la paroisse Saint-Patern et les Clissons en 1909 de la paroisse Saint-Pierre.
Le Véloce Vannetais fusionne avec le Football Club de Vannes pour devenir en 1998 le Vannes Olympique Club (Vannes OC).
Carte des premiers clubs de football en Bretagne à la fin du 19ême siêcle ou au début du 20ème dont ceux de Vannes |
Après la défaite de Napoléon III en 1871 et la perte de l'Alsace-Lorraine un sentiment de revanche à prendre sur l'Allemagne progresse chez de nombreux Français. Pour avoir les moyens de ses ambitions le nouveau régime en l'occurrence la troisième république va parsemer le pays de nouvelles casernes. La ville de Vannes hébergera à la veille de la grande guerre de 1914-1918 les 116ème et 316ème régiments d'infanterie, les 28ème et 35ème régiments d'artillerie plus le 85ème régiment d'infanterie territoriale constitué quant à lui dans les quelques jours avant ou après la déclaration de guerre du 3 août 1914.
Carte des régiments stationnés en Bretagne dont ceux de Vannes à la veille de la guerre de 1914-1918 |
— Vannes pendant la première guerre mondiale (1914-1918):
O.
— Vannes pendant l'entre deux guerres mondiales (1918-1939):
La précédente guerre en l'occurrence la première guerre mondiale était surnommée la der des der, mais cela ne sera malheureusement pas le cas, les enormes pertes en vies humaines contribueront en partie à faire de la France 21 ans après un pays encore traumatisé et mal préparé pour un nouveau conflit. Avant la déclaration de guerre du 3 septembre 1939 Vannes hébergeait le 265ème régiment d'infanterie, le 35ème d'artillerie et le 505ème régiment de chars de combat.
Carte des régiments stationnés en Bretagne dont ceux de Vannes à la veille de la guerre de 1939-1945 |
— Vannes pendant la deuxième guerre mondiale (1939-1945):
La ville de Vannes est occupée par l'armée allemande à partir du 21 juin 1940.
Progression en Bretagne de l'armée allemande en juin 1940, Vannes est occupé le 21-6-1940 |
Les autorités d'occupation allemande instaurent le 20 octobre 1941 une zone côtière interdite, la ville de Vannes dans le fond du golfe du Morbihan est en dehors de la zone côtière interdite contrairement à Arradon, Cené, l'Ile d'Arz et Lorient l'autre grande ville du département qui sont inclus dans la zone.
Carte de la zone côtière interdite dans le Morbihan, Vannes est hors de cette zone contrairement à Arradon, Sené et l'Ile d'Arz |
Le 5 août 1944 les premières troupes américaines du général Patton rentrent à Vannes en direction de Lorient.
Progression en Bretagne de l'armée américaine en août 1944, Vannes est libéré le 5-8-1944 |
— Vannes après la deuxième guerre mondiale:
Le général de Gaulle se rend dans la ville de Vannes de nombreuses fois après la seconde guerre mondiale comme lors de la visite officiel en tant que président du gouvernement provisoire le 22 juillet 1945 puis les 26 juillet 1947, 10 juin 1950, 9 juin 1951 et en octobre 1957, une visite comme président de la république a lieu le 9 septembre 1960.
Carte des visites du général de Gaulle en Bretagne dont celles du 22 juillet 1945, 26 juillet 1947, 10 juin 1950, 9 juin 1951, octobre 1957 et 9 septembre 1960 à Vannes |
Carte des visites du général de Gaulle dans le Morbihan dont Vannes |
— Photos sur Vannes:
— Cartes postales sur Vannes:
— Évolution du nom de la ville de Vannes au cours des siècles:
— Personnalités nées ou ayant vécues à Vannes:
Saint Patern, né au Pays de Galles ou en Armorique vers le milieu du 5ème siècle,
alors que de nombreux saints bretons sont originaire des iles britanniques,
Saint-Patern prêcha en Grande-Bretagne
et en Irlande où il fonda plusieurs monastères. De retour
en Bretagne il est nommé évêque de Vannes en 461
ou 463 lors d'un concile à Tours. Saint Patern fait partie des
sept saints évangélisateurs de la Bretagne avec Saint
Brieuc, Saint Corentin, Saint Malo, Saint Pol Aurélien, Saint Samson et Saint Tugdual. |
Nominoë, comte de Vannes puis duc de Bretagne de 831 à 851, probablement
originaire du comté de Vannes ou de Cornouaille, il reçoit les marches de Bretagne de l'empereur Louis le Pieux auquel il restera
fidèle jusqu'à la mort de ce dernier en 1840. Charles le Chauve, roi de Francie Occidentale, reconnu l'indépendence
de la Bretagne après sa défaite face à Nominoë
en 845 à Ballon mais les avis sont partagés pour savoir
s'il porta le titre de roi. Nominoë meurt pendant une guerre contre les Francs
d'Anjou à Vendome le 7 mars 851, son fils Érispoë
lui succéda et porta le titre de roi au vue des actes de 854
et 855 du cartulaire de Redon. |
||||
Bataille de Ballon (photos) |
Saint Vincent Ferrier, prêcheur né en Espagne en 1350, il sillonnera
une grande partie de l'Europe avant d'être appelé en Bretagne
par le duc Jean V, il meurt à Vannes en 1419. Il est inhumé dans la cathédrale
Saint-Pierre de Vannes. |
Jean
V, duc de Bretagne né à Vannes le 24 décembre
1389 au château de l'Hermine, à la mort de son père Jean IV il
avait 10 ans. Il fut prisonnier en 1420 suite à un complot fomenté par les Penthièvre de février à juillet. Jean V ne choisira jamais entre les Français,
les Anglais ou les Bourguignons. Jean IV meurt à Nantes le 28
août 1442 au manoir de la Touche, il est inhumé dans la cathédrale Saint-Pierre de Nantes avant le transfert de son corps 9 ans plus tard à
Tréguier. |
|||
Château
de l'Hermine |
Manoir
de la Touche (photos) |
||
Cathédrale Saint-Pierre de Nantes(photos et cartes postales) |
Cathédrale Saint-Tugdual à Tréguier (photos) |
Pierre
Cambronne, militaire né à Saint-Sébastien près
de Nantes le 26 décembre 1770, il participa aux guerres de la
république et de l'empire, il suivit Napoléon 1er
sur l'île d'Elbe. Il commanda un régiment de la vieille
garde à Waterloo, somme de se rendre il prononça un célèbre
"merde" et peut-être aussi "la garde meurt mais
elle ne se rend pas", il est mort à Nantes en janvier 1842. |
François
1er, duc de Bretagne, né à Vannes en 1414 au château de
l'Hermine et mort en 1450. |
Alain
Resnais, réalisateur de cinéma né à Vannes en
1922. |
Yves
Coppens, célèbre paléontologiste né à Vannes
en 1934. |
Listes des maires de Vannes |
Liste
des évêques de Vannes |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
Monuments inscrits ou classés:
CROIX FITZGERALD PLACE SAINT-PIERRE ET ANCIENNEMENT DANS LE CIMETIÈRE - INSCRIT LE 21 MAI 1937
ÉGLISE SAINT-PATERN EN TOTALITÉ - INSCRIT LE 26 JUILLET 2005
CATHÉDRALE SAINT-PIERRE - CLASSÉ LE 30 OCTOBRE 1906
INSCRITION DATÉE DE 1466 ET LES SABLIÈRES DE LA CHAPELLE DU ROHIC - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929
ANCIENNE TOUR DU CHÂTEAU DE L'HERMINE - INSCRIT LE 17 AVRIL 1931
PORTAIL DE LA CHAPELLE SAINT-GUEN - INSCRIT LE 3 AVRIL 1939
CHAPELLE DE L'ANCIEN COUVENT DES URSULINES 3 RUE THIERS - CLASSÉ LE 26 JUILLET 1988
CROIX DU 16ÈME SIÈCLE SITUÉE PRÈS DE LA CHAPELLE DU ROHIC - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929
FAÇADES ET TOITURES DE LA MAISON DITE DE VANNES ET SA FEMME RUE NOÉ - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929
FAÇADES, TOITURES ET STRUCTURE MÉTALLIQUE DE L'IMMEUBLE PETIT-FERS 1 BIS ET 3 ARUE LAIN LEGRAND - INSCRIT LE 30 MAI 2000
FAÇADES ET TOITURESDE LA MAISON DITE DES TROIS-PILIERS ET MAISON VOISINE À L'ANGLE DES DEUX RUES THIERS ET DREZEN - INSCRIT LE 15 JANVIER 1929
FAÇADE DE LA MAISON ANCIENNE 10 RUE SAINT-SALOMON - INSCRIT LE 15 JANVIER 1929
FAÇADE ET TOITUREDE LA MAISON ANCIENNE 31 RUE SAINT-GUENHAËL - INSCRIT LE 6 JUIN 1933
FAÇADE ET TOITUREDE LA MAISON ANCIENNE 29 RUE SAINT-GUENHAËL - INSCRIT LE 6 JUIN 1933
FAÇADES ET TOITURES DES MAISONS 25 ET 27 RUE SAINT-GUENHAËL - INSCRIT LE 6 JUIN 1933
FAÇADE ET TOITUREDE LA MAISON ANCIENNE 23 RUE SAINT-GUENHAËL - INSCRIT LE 6 JUIN 1933
FAÇADE ET TOITUREDE LA MAISON ANCIENNE 21 RUE SAINT-GUENHAËL - INSCRIT LE 6 JUIN 1933
FAÇADE ET TOITUREDE LA MAISON ANCIENNE 19 RUE SAINT-GUENHAËL - CLASSÉ LE 6 SEPTEMBRE 1943
FAÇADES SUR RUES ET TOITURE DE LA MAISON ANCIENNE 17 RUE SAINT-GUENHAËL - INSCRIT LE 15 JANVIER 1929
CHAPELLE DU COLLÈGE JULES-SIMON PLACE MAURICE MARCHAIS - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929
FAÇADE DE LA MAISON DITE DE SAINT-VINCENT 17 PLACE VALENCIA - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929
CROIX-CALVAIRE DU 15ÈME SIÈCLE DU CIMETIÈRE CALMONT - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929
ÉCHAUGUETTE ET SA TOITURE DE L'ANCIEN HÔTEL DE FRANCHEVILLE - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929
FAÇADES ET TOITURES DE LA PRÉFECTURE - INSCRIT LE 29 OCTOBRE 1975
HÔTEL DE VILLE - INSCRIT LE 2 DÉCEMBRE 1992
PORTE D'ENTRÉE ET LES TROIS PORTES INTÉRIEURES DE L'ANCIENNE COHUE - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929
FAÇADES ET TOITURE DE LA MAISON DITE DE SAINT-YVES RUE DU PORT - INSCRIT LE 9 MARS 1929
PORTE-PRISON ET TOUR Y ATTENANT DES ANCIENS REMPARTS- CLASSÉ LE 2 MAI 1912 - ÉPERON DE LA GARENNE DES REMPARTS - INSCRIT LE 10 DÉCEMBRE 1925 - TOUR TROMPETTE ET PARTIE DES REMPARTS - INSCRIT LE 23 MAI 1927 - TOUR DU CONNÉTABLE ET PARTIES DE REMPARTS ATTENANTES - CLASSÉ LE 28 MAI 1927 - TOUR DITE TOUR DES FILLES ET PORTION DES ANCIENS REMPARTS LUI FAISANT SUITE VERS L'EST - CLASSÉ LE 29 JUILLET 1927 - ANCIENS REMPARTS, PORTE CALMONT - CLASSÉ LE 29 JUILLET 1927 - PARTIE DES REMPARTS, DONT LA TOUR JOLIETTE - CLASSÉ LE 16 MAI 1928 - PORTE POTERNE, TERRASSE ET PORTION DES REMPARTS - CLASSÉ LE 28 JUILLET 1928 - TERRAINS COMPRIS ENTRE LES REMPARTS, LA RUE PORTE-POTERNE ET LE RUISSEAU DE LA GARENNE - CLASSÉ LE 28 JUILLET 1928 - PORTE SAINT-VINCENT - CLASSÉ LE 11 OCTOBRE 1928 - SOUBASSEMENT DE LA TOUR GAUCHE QUI FLANQUE LA PORTE-PRISON - CLASSÉ LE 24 MARS 1936 - PARTIE DE LA PORTE-PRISON ACQUISE PAR LA VILLE - CLASSÉ LE 30 NOVEMBRE 1936 - PARTIE DES REMPARTS - CLASSÉ LE 15 JANVIER 1942 - PARTIE DES REMPARTS ALLANT DE LA PORTE-PRISON À LA PORTE SAINT-JEAN - CLASSÉ LE 26 NOVEMBRE 1956 - PORTE SAINT-JEAN - CLASSÉ LE 26 NOVEMBRE 1956 - TOUR POUDRIÈRE ET PARTIES ATTENANTES DES REMPARTS - CLASSÉ LE 26 NOVEMBRE 1956 - PARTIE DES REMPARTS ALLANT DU BASTION NOTRE-DAME À LA RUE SAINT-SALOMON - CLASSÉ LE 26 NOVEMBRE 1956 - MURAILLES AUXQUELLES EST ACCOLÉ LE BASTION DIT NOTRE-DAME, RUE EMILE-BURGAULT - INSCRIT LE 27 NOVEMBRE 1956 - BASTION DIT EPERON DE LA HAUTE-FOLIE, BASTION DIT DE GRÉGUENIC ET SA PORTE, COURTINE RELIANT CES DEUX BASTIONS - INSCRIT LE 7 MARS 1958 - TOUR DITE SAINT-FRANÇOIS, PARTIE DES REMPARTS Y ATTENANT ET PARTIE DES MURS DITS SARRAZINS - INSCRIT LE 7 MARS 1958
FAÇADES ET TOITURE DE LA MAISON ANCIENNE 5 PLACE HENRI-IV - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929
FAÇADES SUR RUE, TOITURE, BOISERIES ANCIENNES DU PREMIER ÉTAGE ET ESCALIER DE L'HÔTEL SAINT-GEORGES 11 ET 13 RUE DES ORFÈVRES - INSCRIT LE 1ER MARS 1945
HÔTEL DE LIMUR 31 RUE THIERS Y COMPRIS LE PETIT HÔTEL, LES JARDINS, LES TERRASSES ET L'ESCALIER EXTÉRIEUR DU 19ÈME SIÈCLE EN FER À CHEVAL À L'EXCLUSION DE L'ORANGERIE MODERNE - CLASSÉ LE 9 SEPTEMBRE 1993
REZ DE CHAUSSÉE DE LA FAÇADE DE LA MAISON ANCIENNE 32 RUE DES CHANOINES - INSCRIT LE 11 FÉVRIER 1929
FAÇADE ET TOITURE DE LA MAISON ANCIENNE 23 RUE DES HALLES - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929
FAÇADES ET TOITURE DE LA MAISON ANCIENNE 6 PLACE HENRI-IV - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929
FAÇADES SUR LA PLACE ET SUR LA RUE DE LA MAISON ANCIENNE 2 PLACE HENRI-IV - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929
FAÇADES ET TOITURE DE LA MAISON ANCIENNE 3 PLACE HENRI-IV - INSCRIT LE 25 JANVIER 1929
ANCIEN HÔTEL DU PARLEMENT DE BRETAGNE - CLASSÉ LE 3 JANVIER 1913 - MÉMORIAL BRETON DE LA LANDE DE JUSTICE DE CRACH, DIT PIERRE DE JUSTICE, TRANSFÉRÉ AU MUSÉE LAPIDAIRE DE LA SOCIÉTÉ POLYMATHIQUE DU MORBIHAN, COURS DU CHÂTEAU-GAILLARD - INSCRIT LE 25 JANVIER 1937
Sites inscrits ou classés:
LES JARDINS DE LA GARENNE À VANNES, COMPRENANT LA PARCELLE 904 SECTION K - CLASSÉ LE 22 JUIN 1943
L'ENSEMBLE FORMÉ PAR LES JARDINS, LE RUISSEAU ET LES VIEUX LAVOIRS DE LA GARENNE, À VANNES, COMPRENANT LES PARCELLES 1739, 1741, 1742 SECTION K - CLASSÉ LE 27 NOVEMBRE 1935
Dictionnaire historique et géographique de Ogée (1778-1780):
La cure correspond à la ou aux personnes en charge des âmes de la paroisse — La cure est à l'alternative signifie qu'elle est présentée soit par l'Évêque soit par un autre possesseur du droit de présentation et souvent alternativement — La cure est à l'ordinaire signifie qu'elle est présentée par l'Évêque — Subdélégation désigne un lieu possédant un pouvoir délégué par une autorité — Ressort de ou ressortir de signifie dépendre de — Une trève est une succursale de paroisse — 1 lieue (lieue tarifaire de 2400 toises) correspond à environ 4677 de nos mêtres — 1 livre (poids) correspond à environ 490 de nos grammes — 1 millier (poids) correspond à environ 490 de nos kilogrammes — La basse-Justice traite des infractions mineures et des affaires concernant les droits dus au seigneur — La moyenne-Justice traite des infractions pouvant entrainer des amendes ou peines de prison conséquentes, mais pas la peine de mort — La haute-Justice traite des infractions les plus graves où la peine de mort peut être prononcée — L'orthographe de la fin du 18ème siècle est respectée.