L'édification
de l'église Notre-Dame, anciennement église du prieuré
Saint-Étienne date du début du 12ème siècle, de cette époque il ne semble pas rien rester sauf peut être un contour de portail.
L'église est construite au 14ème siècle, elle est
reconstruite au milieu du 19ème siècle par
l'architecte J. Ramard en conservant le bras sud du transept et le clocher qui rappelle le style Normand.
À
l'intérieur de l'église on peut voir une statue en pierre de la Vierge, une
autre en bois polychrome de la Vierge à l'enfant du 18ème
siècle, un bénitier en granite et plomb dans le bassin daté
de 1790 malgré des motifs bien antérieurs et une cuve baptismale
en granite du 17ème siècle. De nombreuses pierres tombales
pavent l'église, de plus elle possède un curieux vitrail
avec les visages et les noms de jugonnais morts pendant la grande guerre.
Croix
près de l'église Notre-Dame
Cette
croix du 16ème siècle vient de Lescouët.
Jugon les Lacs possède plusieurs vieilles demeures, principalement place
du Martray, rue du Château avec l'Hôtel Sevoy de 1634 et sa
tour octogonale, rue Poudrouvre, rue du Four et rue des Forges.
Moulin à vent de Guillier
Le
moulin de Guillier dépendait du château de Guillier en
Plédéliac, il est situé vers Saint-Igneuc en lisière
de Plédéliac et possède sa couverture mais pas
ses ailes.
La
construction de l'église Saint-Ignace de Saint-Igneuc date du milieu
du 19ème siècle et remplace probablement une église
du 12ème sicle.
Monument
aux morts de Jugon les Lacs
Le
monument aux morts de Jugon les Lacs compte 28 noms.
Monument
aux morts de la résistance
Monument
aux morts de le résistance |
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Monument
aux morts de Saint-Igneuc
Le
monument aux morts de Saint-Igneuc
compte 31 noms.
Monument
aux morts de Lescouët-Jugon
Monument
aux morts Tassel, Forgeoux et Lechevestrier
Cette
petite chapelle date du 18ème siècle et se situe derrière
l'église Saint-Ignace.
Croix
et autel près du bourg de Saint-Igneuc
Sous
l'autel se trouve une pierre sculptée.
Diverses
croix à Jugon les Lacs
Jugon
possède plusieurs croix dont la croix de Ranléon, de la Salette
et une près des quatre chemins.
Croix
près des 4 chemins |
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Croix
entre Lescouët-Jugon et le bourg |
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Croix
près de l'église
Saint-Ignace |
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Église Saint-Jean-Baptiste
Diverses
photos sur Jugon les Lacs
Canards sur l'arguenon à Jugon les Lacs |
Canards sur l'arguenon à Jugon les Lacs |
Canards sur l'arguenon à Jugon les Lacs |
Canards sur l'arguenon à Jugon les Lacs |
Canards sur l'arguenon à Jugon les Lacs |
Divers à Jugon les Lacs |
Divers à Jugon les Lacs |
Divers à Jugon les Lacs |
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Curiosité à Jugon les Lacs |
Curiosité à Jugon les Lacs |
Curiosité à Jugon les Lacs |
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Bourg de Saint-Igneuc |
Bourg de Saint-Igneuc |
Bourg de Saint-Igneuc |
Bourg de Saint-Igneuc |
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Cimetière de Lescouët-Jugon |
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Arguenon au bourg |
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Pierre près de l'église Saint-Jean-Baptiste |
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Bourg |
Bourg |
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Puits dans le bourg de Lescouët-Jugon
Petit lavoir à Jugon les Lacs
Cartes postales sur Jugon les Lacs
Chaussée du grand étang
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Château du Guillier
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Monuments inscrits ou classés:
FAÇADES ET TOITURES DE L'ANCIEN HÔTEL DE SEVOY - INSCRIT LE 5 DÉCEMBRE 1975
ÉGLISE - INSCRIT LE 19 MARS 1926
CROIX DU 18ÈME SIÈCLE RUE SAINT-ETIENNE - INSCRIT LE 19 MARS 1926
Dictionnaire historique et géographique de Ogée (1778-1780):
JUGON ; petite ville sur la riviere d'Arguenon, & sur la route de Dinan à Lamballe ; à 7 lieues un tiers de Saint-Brieuc, son Evêché ; à 12 lieues deux tiers de Rennes ; & à 3 lieues un tiers de Lamballe, sa Subdélégation. On y compte 760 communiants. Cette ville releve du Roi : elle a un marché tous les mardis, & une haute-Justice qui appartient à M. le Duc de Penthievre, engagiste. Le Prieuré de Notre-Dame de Jugon, avec moyenne-Justice, appartient au Prieur ; & l'Orgeril, haute-Justice, à M. l'Orgeril-Lambert. On voit, dans les environs, une fontaine d'eau minérale, & les vestiges de deux chemins Romains : l'un a sa direction vers Corseul, ( voyez Corseul, ) & l'autre vient du côté d'Eivignac.
L'an 1034, la ville de Jugon ne consistoit que dans son château, qui dépendoit du Comté de Penthievre. Il fut porté dans la famille de ce nom, par le mariage de Havoise, héritiere du Comté de Guingamp, avec Etienne de Bretagne, neveu du Duc Alain IV. En 1109, cette Seigneurie appartenoit à Olivier de Dinan, qui fonda, dans ce temps, le Prieuré de Notre-Dame de Jugon, auprès duquel étoit un terrein qu'il donna pour y bâtir des maisons qui, dans la suite, ont formé cette ville. C'est l'époque de la fondation de Jugon. Elle est bâtie dans un vallon très-profond, sur deux étangs qui se joignent & forment un des bras de la riviere d'Arguenon. Le Prieuré de Jugon fut donné à l'Abbaye de Marmoutier, qui l'a possédé pendant plusieurs siecles, de même que la Cure de Saint-Etienne, qui étoit en présentation de cette Abbaye. Elle est aujourd'hui à l'Ordinaire.
En 1342, Jean de Beaumanoir, Maréchal de Bretagne, du parti de Charles de Blois, gagne, par argent, un des habitants de Jugon, qui lui livre une des portes de la ville à une heure du matin. Le Maréchal entre dans la place, à la tête de sa Compagnie. La garnison & une partie des habitants se retirent précipitamment dans le château situé entre les deux étangs dont on vient de parler, à quelques cents pas de la ville. Le traître se retire aussi avec ses compatriotes ; mais il est découvert, & pendu, le même jour, à l'un des creneaux de la grosse tour du château assiégé & obligé de se rendre quelques jours après faute de vivres. En 1364, la ville & le château de Jugon sont assiégés & pris par Jean, Comte de Montfort ; &, en 1373, Bertrand du Guesclin reprit cette ville & son château pour Charles de Blois. Cette place étoit très-forte, tant par la situation avantageuse, que par ses fortifications. C'est ce qui donna lieu au Proverbe : Qui a Bretagne sans Jugon, a chape sans chaperon. Ce château & ses fortifications furent démolis, en 1420, par ordre du Duc de Bretagne Jean V. Il appartenoit alors aux Seigneurs de Penthievre. Il est vraisemblable que les ordres du Duc furent exécutés avec beaucoup de rigueur, puisqu'il ne paroît plus aucuns vestiges de la place.
Par Edit du Roi Charles IX, donné à Châteaubriand, au mois d'Août 1565, la Jurisdiction royale de Jugon fut unie & incorporée au Siege royal de Dinan.
Le territoire de Jugon n'est pas fort étendu, mais il est très-fertile en grains, & très-abondant en pâturages.
SAINT-IGNEUC ; sur la riviere d'Arguenon ; à 7 lieues un quart à l'Est-Sud-Est de Saint-Brieuc, son Evêché ; à 13 lieues de Rennes ; & à 3 lieues un quart de Lamballe, sa Subdélégation. Cette Paroisse ressortit à Jugon, & compte 500 communiants : le Roi en est le Seigneur ; la Cure est à l'alternative. Des terres bien cultivées, des prairies, quelques landes, des vallons, des côteaux, & beaucoup d'arbres à fruits & autres ; voilà ce qu'on apperçoit dans ce territoire. Dans le quinzieme siecle, il renfermoit les maisons nobles suivantes : la Ville-Guillaume, à Pierre Quettier ; la Touche, à Guillaume le Gallays ; la Gereziere, à Jean Rouxel ; Follideuc, à Alain Quettier ; la Lande, à Pierre Texier ; les Loges, au Sieur de Kergus ; la Prévotais, à François Guillemet ; la Brosse, à Georges du Breil ; & Ranléon, à Jean Poullain : la Jartiere, Carna, la Touche, Pont-Gautier, l'Orgeril, & Pérouse, sont plus modernes ; cette derniere a moyenne-Justice, & appartient à M. de Kermenan. En 1346, Geoffroi le Verger & son épouse donnerent les dîmes de cette Paroisse à l'Hôpital, qu'ils fonderent à Tremeur, pour quatre Freres de Sainte-Croix, de l'Ordre de Saint-Augustin.
La cure correspond à la ou aux personnes en charge des âmes de la paroisse — La cure est à l'alternative signifie qu'elle est présentée soit par l'Évêque soit par un autre possesseur du droit de présentation et souvent alternativement — La cure est à l'ordinaire signifie qu'elle est présentée par l'Évêque — Subdélégation désigne un lieu possédant un pouvoir délégué par une autorité — Ressort de ou ressortir de signifie dépendre de — Une trève est une succursale de paroisse — 1 lieue (lieue tarifaire de 2400 toises) correspond à environ 4677 de nos mêtres — 1 livre (poids) correspond à environ 490 de nos grammes — 1 millier (poids) correspond à environ 490 de nos kilogrammes — La basse-Justice traite des infractions mineures et des affaires concernant les droits dus au seigneur — La moyenne-Justice traite des infractions pouvant entrainer des amendes ou peines de prison conséquentes, mais pas la peine de mort — La haute-Justice traite des infractions les plus graves où la peine de mort peut être prononcée — L'orthographe de la fin du 18ème siècle est respectée.