Église abbatiale Notre-Dame
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Eglise paroissiale, ancienne église abbatiale Notre-Dame (Daoulas)
Historique: Les parties les plus anciennes de l'édifice remontent à la seconde moitié du 12e siècle. Il semble que la construction ait débuté en 1167. De cette première abbatiale on conserve la façade occidentale, le bas-côté Nord ainsi qu'une partie de la nef. Achevée vraisemblablement en 1173, toujours d'après le "Chronicon Britannicum", l'église est consacrée en 1232. Détruite en partie au 14e siècle elle a été restaurée probablement sous l'abbatiat de Jean Guerault (1350-1398). En 1914, Lucien Lécureux évoquait la reconstruction du transept et du choeur au 16e siècle sous l'abbatiat de Charles Jégou. De même, le "Dictionnaire des églises de France" précise : "entre 1520 et 1535, le transept, le clocher du carré et le choeur avaient été reconstruits". Pourtant, les études récentes tendent à privilégier l'absence de transept. A partir de 1830 on supprime le clocher et le choeur gothique, réduisant l'édifice à sa nef. En 1876 l'architecte diocésain Joseph Bigot fait construire l'abside et les deux absidioles à l'Est. Le mur Sud de l'église date de cette période où l'on transporte également le porche du 16e siècle à l'entrée du cimetière.
Description: La façade occidentale de l´église présente deux registres superposés. Amortie en pignon triangulaire, elle est épaulée par deux contreforts d´angle amortis en glacis à hauteur du pignon. Le registre inférieur se compose de trois arcades. Au centre, le portail en arc plein-cintre appareillé, à double voussure, cerné à l´extérieur d´un filet. Ces voussures reposent sur des colonnettes ornées de chapiteaux sculptés de crochets. Le rouleau intérieur présente : un cordon sculpté d´étoiles à six branches, à droite, et d´entrelacs, de motifs de vannerie, à gauche. De chaque côté du portail se trouve une arcature en plein-cintre aveugle, à simple rouleau. Au-dessus d'un simple bandeau mouluré, le registre supérieur, en léger retrait du mur, est épaulé par quatre contreforts plats amortis en glacis qui divisent la façade en trois parties. Entre ces contreforts sont percées des baies en arc plein-cintre à simple rouleau. La baie centrale est plus large que celles qui l´encadrent. Le pignon est percé d'une étroite baie de type meurtrière. La nef est divisée en sept travées, éclairées directement par des fenêtres étroites et fortement ébrasées, percées au-dessus de chaque arcade, excepté dans la première travée, aveugle. Les collatéraux disposaient d´un éclairage direct. Les arcades qui font communiquer la nef et les bas-côtés sont en arc plein-cintre à double rouleau qui reposent sur les impostes de piliers cruciformes sans chapiteaux. La première travée présente des piliers différents de forme cylindrique. Selon X. Barral, l´édifice roman ne semble pas avoir possédé de transept et la transition entre nef et choeur devait s´effectuer simplement par un arc triomphal.
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Porche aux Apôtres de l'enclos paroissial de l'abbatiale Notre-Dame
Le porche aux Apôtres est de style renaissance, il est l'entrée de l'enclos paroissial de l'abbatiale Notre-Dame.
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Ossuaire de l'enclos paroissial de l'abbatiale Notre-Dame
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Calvaire de l'enclos paroissial de l'abbatiale Notre-Dame
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Vieux Daoulas
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Maison de Jérusalem
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Abbaye de Daoulas
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Croix près de Reun ar Moal
Cette croix possède un socle sculpté sur trois côté avec notamment sur la gauche une tête de mort.
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Four en briques
Ce four en briques rouges se trouve route de Brest .
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Manoir du vieux Kerisit
Le manoir du vieux Kerisit remplace en grande partie un ancien manoir du 15ème siècle dont il ne reste qu'un partie de l'aile gauche. Le manoir est dans la famille de Kerisit depuis 1426 puis dans les familles de la Sauldraye, de Quillien et des Déserts, il est pillé pendant la révolution française. Une porte gothique provenant de l'ancienne chapelle Saint-Nicolas est rajoutée sur l'aile droite du manoir.
Le manoir se trouve dans la partie basse du bourg à la jonction de la route de la Gare et de la route de Brest .
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Monument aux morts
Le monument aux morts de Daoulas compte 77 noms.
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Moulin de Pont
Moulin de Pont sur la rivière de Daoulas.
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Pierre à meuler du moulin de Pont
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Cimetière
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Mur du cimetière
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Pont place du Valy
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Chapelle Sainte-Anne
La chapelle Sainte-Anne date du 15ème siècle puis agrandie au 17ème siècle.
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Statue de la Vierge Marie du 14ème siècle |
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Statue de l'enfant Jésus |
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Poutre de gloire |
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Pietà |
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Cloche de 1568 |
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Diverses photos sur Daoulas
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Rivière rue du Pont |
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Rivière rue du Pont |
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Socle de croix près de la chapelle Sainte-Anne |
Cartes postales sur Daoulas
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Jeune fille de Daoulas
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Restes considérables d'un cloître construit vers l'année 515 et érigé en 1175 en abbaye d'Augustins
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Gravures anciennes sur Daoulas
Les gravures anciennes proviennent de livres sur la Bretagne édités dans la seconde partie du 19ème siècle.
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Cloître de l'abbaye Notre-Dame
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Cloître de l'abbaye Notre-Dame
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Pour
mieux connaitre Daoulas:
https://sites.google.com/view/daoulas/accueil
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Monuments inscrits ou classés:
CHAPELLE ET FONTAINE NOTRE-DAME DES FONTAINES - INSCRIT LE 18 OCTOBRE 1926
ÉGLISE DE L'ANCIENNE ABBAYE, CLOÎTRE ET PORCHE - CLASSÉ LE 29 MARS 2004
CALVAIRE DANS LE CIMETIÈRE PRÈS DE L'ÉGLISE ET DE LA CHAPELLE SAINT-ANNE - CLASSÉ LE 14 AOÛT 1962
CHAPELLE SAINTE-ANNE - CLASSÉ EN 1862
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Dictionnaire historique et géographique de Ogée (1778-1780):
DAOULAS ; Paroisse & Abbaye de l'Ordre de Saint-Augustin, située dans un fond, sur un bras de mer ; à 9 lieues au Nord-Nord-Ouest de Quimper, son Evêché ; à 41 lieues & demie de Rennes ; & à 2 lieues & demie de Landerneau, sa Subdélégation. Elle ressortit au Siege Présidial de Quimper, de même que l'Abbaye, qui n'a que cinq Religieux, y compris celui qui est Recteur de Loperhen. On y compte 400 communiants : elle a un Hôpital, & la Cure est à l'Ordinaire. L'Abbaye de Daoulas fut fondée, l'an 1125, par Alain, Vicomte de Rohan, & Constance de Bretagne, son épouse, & considérablement enrichie, en 1173, par Guyomarck, Vicomte de Léon, & de Nobile, son épouse, qui la donnerent à des Chanoines Réguliers. Depuis ce temps, ce Monastere est toujours demeuré dans la possession des Religieux de Saint-Augustin, quoique, en 1707, il fût réuni au Séminaire de Brest. Rivalon en fut le premier Abbé. Dès que ce Couvent fut habité, quelques particuliers firent bâtir dans les environs, & peu à peu cet endroit s'est tellement peuplé qu'il forme maintenant une petite ville, avant l'existence de laquelle la Communauté étoit dans le territoire de Plougastel. En 1186, Hervé, Vicomte de Léon, confirma la fondation de ce Monastere faite par ses ancêtres, & lui donna la Paroisse de ce nom, les dîmes de Sizun, celles de Logonar, de la Paroisse d'irvillac, & celles de Ros-Ker-admel, avec le village de Saint-Pol, situé dans le territoire de Plougastel. En 1225, l'Evêque de Quimper accorde aux Chanoines de Daoulas la possession du temporel de plusieurs Eglises Paroissiales, & le revenu d'un an de toutes les Prébendes de sa Cathédrale qui viendroient à vaquer. L'an 1337, l'Abbé & les Religieux de cette maison s'engagerent de plein gré à dire trois Messes par jour pour les Seigneurs de Rohan & de Léon, leurs fondateurs. Jean Guerrant, Abbé de Daoulas, fit rebâtir cette maison, & mourut l'an 1398. Gui Manunic, Abbé du même Monastere, obtint du Pape le droit de porter la mitre. En 1400, l'on connoissoit, dans ce territoire, les manoirs de Divon, de Manfurie, de Coetevez, de Ker-ysit, de Benzidiou, & celui de l'Abbé de Daoulas, nouvellement construit. En 1472, les Anglais détruisirent le fort château de Daoulas, qui existoit proche la forêt du même nom, & servoit à la défense du pays. Cette Paroisse est une ancienne Châtellenie : François I y établit, en 1541, huit Notaires & Tabellions. ( Voyez Crozon, année 1541. ) Ce territoire est plein de vallons & de collines, & dans le voisinage de la mer ; les terres en sont excellentes, & cependant négligemment cultivées en plusieurs endroits.La cure correspond à la ou aux personnes en charge des âmes de la paroisse — La cure est à l'alternative signifie qu'elle est présentée soit par l'Évêque soit par un autre possesseur du droit de présentation et souvent alternativement — La cure est à l'ordinaire signifie qu'elle est présentée par l'Évêque — Subdélégation désigne un lieu possédant un pouvoir délégué par une autorité — Ressort de ou ressortir de signifie dépendre de — Une trève est une succursale de paroisse — 1 lieue (lieue tarifaire de 2400 toises) correspond à environ 4677 de nos mêtres — 1 livre (poids) correspond à environ 490 de nos grammes — 1 millier (poids) correspond à environ 490 de nos kilogrammes — La basse-Justice traite des infractions mineures et des affaires concernant les droits dus au seigneur — La moyenne-Justice traite des infractions pouvant entrainer des amendes ou peines de prison conséquentes, mais pas la peine de mort — La haute-Justice traite des infractions les plus graves où la peine de mort peut être prononcée — L'orthographe de la fin du 18ème siècle est respectée.
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