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Croix près de la chapelle Sainte-Anne du château de la Riaye

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Croix près de la Ville Hervé

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Arbre près de la chapelle Sainte-Anne du château de la Riaye

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  Monuments inscrits ou classés:

      PORCHE DE LA CHAPELLE DE LA RIAYE - INSCRIT LE 9 DÉCEMBRE 1929

      MANOIR DU PLESSIS-REBOURS À SAVOIR EN TOTALITÉ LE LOGIS, LE LOGIS-PORCHE, LE COLOMBIER, LES FAÇADES ET LES TOITURES DES COMMUNS ET L'EMPRISE AU SOL DE CES ÉLÉMENTS BÂTIS FORMANT UNE COUR AINSI QUE LA CHAPELLE EN TOTALITÉ - INSCRIT LE 8 SEPTEMBRE 2006

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  Dictionnaire historique et géographique de Ogée (1778-1780):

MÉNÉAC ; sur une hauteur ; à 13 lieues & demie au Sud-Ouest de Saint-Malo, son Evêché ; à 12 lieues de Rennes ; & à 5 lieues de Josselin, sa Subdélégation. Cette Paroisse ressortit à Ploermel, & compte 2000 communiants, y compris ceux d'Evriguet, sa treve : la Cure est à l'alternative. Ce territoire est, à quelques vallons près, assez plat & uni : l'on y voit des terres assez bien cultivées, quelques prairies, des bois, dont le plus étendu, qui est celui nommé des Houssais, peut avoir une lieue de périphérie, & des landes qui sont en bien plus grand nombre que les terres en labeur : c'est un pays couvert qui produit beaucoup de cidre. Les habitants du lieu seroient très-riches s'ils avoient plus d'activité : c'est dans la culture de ces landes, inutiles aujourd'hui, qu'ils trouveroient un bien-être certain & durable.
L'an 1286, Olivier de Montauban, dans son partage avec Aliette, sa sour, lui assigna cent livres de rente sur ses terres de Ménéac, & sur le fief de Bier en la Paroisse de Ploeuc.
En 1200, le Bé, à Jean le Bé : en 1250, la Salle, moyenne & basse-Justice, à Jean de Blelen, aujourd'hui à M. le Voyer ; Callec, à Catherine, Dame de Calles, ce manoir existoit avant 1200. En 1280, Bellouan appartenoit à Pierre, Seigneur de Bellouan. En 1350, Robert Bellouan épousa Marguerite d'Avaugour, de laquelle il eut un fils qui fut marié à Guyonne de Coëtquen, & une fille, nommée Bonaventure, alliée à François de Montboucher, Seigneur du Bordage. En 1680, Bellouan appartenoit à Gilles de Bellouan ; cette Seigneurie & celle du Chauchis, forment une moyenne & basse-Justice, qui appartient à Mlle. de Ceintré : Coesquelan, à Pierre Boudard ; cette Terre a moyenne & basse-Justice : l'Hermitage, moyenne & basse-Justice, en 1400, à Geoffroi de l'Hermitage ; le Plessis-au-Rebours, moyenne & basse-Justice, à Pierre le Rebours, aujourd'hui à M. du Boderu ; le Hongrai, à Olivier Boudard ; le Quillion, à Jean de Quelan ; Coynoan, à Edouard Belêve, le Beindu, à Eon Riant ; Grumehic, à Pierre Joubelot ; Landual, à Guillaume Stossard ; le Breil & la Ville-au-Ménage, à Jean de Bellouan ; Pelouan, à Jean de Pelouan ; Rogan & la Ville-Tual, à Thomas Baudier ; Guerdreux, à Alain de la Gaffre ; Ker-erebrac, à Laurent de Monceaux ; le Quemblert & Espisne-Fort, à Gilles Bino ; Kerbequel, à Josselin Quitté : Vaucouleurs, haute-Justice, au même ; cette derniere passa dans la maison de Derval, & appartenoit, en 1472, à Georges de Derval, Capitaine des châteaux de Fougeray & de Derval ; en 1660, à François René de Derval Sieur de Vaucouleurs. La maison de Coesbili, moyenne & basse-Justice, est plus moderne.

La cure correspond à la ou aux personnes en charge des âmes de la paroisse — La cure est à l'alternative signifie qu'elle est présentée soit par l'Évêque soit par un autre possesseur du droit de présentation et souvent alternativement — La cure est à l'ordinaire signifie qu'elle est présentée par l'Évêque — Subdélégation désigne un lieu possédant un pouvoir délégué par une autorité — Ressort de ou ressortir de signifie dépendre de — Une trève est une succursale de paroisse — 1 lieue (lieue tarifaire de 2400 toises) correspond à environ 4677 de nos mêtres — 1 livre (poids) correspond à environ 490 de nos grammes — 1 millier (poids) correspond à environ 490 de nos kilogrammes — La basse-Justice traite des infractions mineures et des affaires concernant les droits dus au seigneur — La moyenne-Justice traite des infractions pouvant entrainer des amendes ou peines de prison conséquentes, mais pas la peine de mort — La haute-Justice traite des infractions les plus graves où la peine de mort peut être prononcée — L'orthographe de la fin du 18ème siècle est respectée.

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