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thehillac        
         

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  Monuments inscrits ou classés:

      CROIXDU CIMETIÈRE - INSCRIT LE 5 OCTOBRE 1926

      FAÇADES ET TOITURES DU MANOIR DE LA COUR ET DES COMMUNS, DOUVES - INSCRIT LE 2 NOVEMBRE 1979

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  Dictionnaire historique et géographique de Ogée (1778-1780):

THEILLAC ; treve de Missillac ; à 12 lieues & demie au Nord-Ouest de Nantes ; & à 15 lieues de Rennes. L'Eglise dépend de l'Abbaye de Saint-Gildas-des-Bois. Le château & maison seigneuriale de Theillac appartenoit, en 1360, à Guillaume de Theillac. Un Seigneur de cette maison épousa une Demoiselle de Châteaubriand de Beaufort. Jeanne de Theillac épousa Tristan de la Lande, Sieur de Guignen, à condition que leurs enfants prendroient le nom & les armes de Theillac. François de Theillac épousa Aliénor de Volvire, & René prit en mariage Louise d'Epinai. En 1668, cette Terre appartenoit à Jean Fourché, Sieur de Theillac ; & aujourd'hui, avec haute-Justice, à M. le Marquis de Becdelievre, Premier Président à la Chambre des Comptes, qui possede encore la haute-Justice de la Roche-Hervé.
MISSILLAC ; dans une plaine, à peu de distance de la route de Nantes à Vannes ; à 11 lieues & demie au Nord-Ouest de Nantes, son Evêché & son ressort ; à 17 lieues un quart de Rennes ; & à 2 lieues trois quarts de la Rochebernard, sa Subdélégation. Il s y tient deux foires par an. M. de Cucé, Archevêque d'Aix, est Seigneur de cette Paroisse, dont la Cure est présentée par les Moines de Saint-Gildas des Bois. Le nombre des habitants est de 2000, y compris ceux de Theillac, sa treve.
Robert II du nom, Archidiacre, puis Evêque de Nantes en 1117, confirma à l'Abbaye de Saint-Gildas des Bois la donation que ses prédécesseurs lui avoient faite de la Paroisse de Missillac.
La Bretêche, maison seigneuriale de Missillac, appartenoit, en 1450, à Jean de Laval, Baron de la Rochebernard. Cette maison étoit alors comptée pour deux ménages.
Le château de la Bretêche fut rebâti, en 1471, des deniers des fouages que le Duc de Bretagne, François II, permit de lever sur les vassaux des Paroisses qui relevoient de sa Baronnie. Ce château est situé à l'entrée de la forêt de son nom, qui peut contenir environ mille arpents de terrein, planté en futaie & taillis.
L'an 1488, le Duc François II mit dans le château de la Bretêche une garnison aux ordres de Guillaume, Chevalier, Seigneur de Marbrée.
En 1500, ce château fut incendié. Le Seigneur du lieu fit travailler ses vassaux à la reconstruction de cette maison. Au mois d'Octobre 1591, le Duc de Mercour fit assiéger le château de la Bretêche par ses troupes, qui le prirent & en démolirent toutes les fortifications. Il appartenoit alors au Seigneur du Cambout.
La haute, moyenne & basse-Justice de la Prieure, appartient à M. de la Musse ; & la moyenne & basse-Justice de Rollieux, à M. Begasson de la Lardais.
Ce territoire renferme des terres en labeur, quelques prairies, & des landes très-étendues, dont les unes rapporteroient d'abondantes récoltes si elles étoient cultivées ; les autres pourroient être plantées en bois, & seroient plus utilement employées de cette maniere qu'elles ne le sont, puisqu'elles sont à peu près sans valeur.

La cure correspond à la ou aux personnes en charge des âmes de la paroisse — La cure est à l'alternative signifie qu'elle est présentée soit par l'Évêque soit par un autre possesseur du droit de présentation et souvent alternativement — La cure est à l'ordinaire signifie qu'elle est présentée par l'Évêque — Subdélégation désigne un lieu possédant un pouvoir délégué par une autorité — Ressort de ou ressortir de signifie dépendre de — Une trève est une succursale de paroisse — 1 lieue (lieue tarifaire de 2400 toises) correspond à environ 4677 de nos mêtres — 1 livre (poids) correspond à environ 490 de nos grammes — 1 millier (poids) correspond à environ 490 de nos kilogrammes — La basse-Justice traite des infractions mineures et des affaires concernant les droits dus au seigneur — La moyenne-Justice traite des infractions pouvant entrainer des amendes ou peines de prison conséquentes, mais pas la peine de mort — La haute-Justice traite des infractions les plus graves où la peine de mort peut être prononcée — L'orthographe de la fin du 18ème siècle est respectée.

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