Batailles bretonnes
Batailles du Morbihan ou de Vannes en -56
La bataille du Morbihan que l'ont nomme aussi bataille de Vannes ou batailles des Vénètes se déroule vers septembreé 56 avant Jésus-Christ entre les 220 navires à voile Vénètes aidés probablement des navires d'autres peuples Gaulois comme les Osismes et les Coriosolites contre les 100 à 200 galères romaines commandées par Decimus Junius Brutus Albinus aidés par la flotte des Pictons et celle des Santons. La rencontre des deux flottes se fait le matin, les Vénètes sortant du golfe du Morbihan avec un vent favorable rencontrent les galères romaines vers Saint-Gildas de Rhuys ou à l'ancre sur les plages de Kerjouanno, dans un premier temps les Vénètes ont l'avantage grâce a la hauteur de leurs navires à voile et réussissent à couler plusieurs trièmes, les Romains sont sur le point de se retirer quand le vent se met à faiblir et permet aux Romains de se rapprocher et à couper les cordages des voiles de nombreux navires Vénétes avec des faux au bout de perches que l'ont appeles corbeaux, une fois immobilisé les navires à voiles Vènètes étaient très vulnérable face à des trièmes toujours mobiles avec leurs rameurs ce qui permettra aux légionnaires romains embarqués sur les trièmes de prendrent à l'abordage un par un les navires Vénètes jusqu'au coucher du soleil, très peu de navires Vènètes parvinrent à fuir, les autres furent brulés a l'issue de la bataille sur ordre de Jules César. la bataille du Morbihan est donc une défaite du à mauvais coup du sort météologique pour les vénètes, comme quoi l'issue d'un combat tient parfois à peu de chose.
La bataille du Morbihan est donc une défaite Vénètes dut à mauvais coup du sort météologique, comme quoi l'issue d'un combat tient parfois à peu de chose.
Carte de la bataille du Morbihan ou de Vannes ou encore des Vénètes en 56 avant Jésus-Christ |
Bataille de Questembert en 890 (ou 888)
La bataille de Questembert à lieu en 890 (ou 888) au sud-est de la ville entre Alain le Grand et les Vikings en provenance principalement de l'estuaire de la Vilaine. Les hommes de pied et de trait bretons repoussairent les charges Vikings avant que la cavalerie légère bretonne les charge victorieusement.
Carte de la bataille de questembert le 1 août 890 (ou 888) |
Bataille de Conquereuil en 992
Conan 1er duc de Bretagne arrive le premier sur la lande de Conquereuil et creuse une tranchée parralèle à la voie romaine, cette tranchée désorganisa la cavalerie de Foulque Nerra et entraina une panique dans l'armée de ce dernier mais la mort de Conan 1er en poursuivant les Angevins changea l'issue de la bataille au profit de Foulques Nerra.
Carte de la bataille de Conquereuil le 27 juin 992 |
Bataille de Cadoret en 1345
Thomas Dagworth prend le commandement d'une petite armée anglaise de quelques milliers d'hommes puis traverse rapidement la Bretagne par son centre pour arriver au nord de Josselin, là il défait une faible armée ennemi à Cadoret sur la commune des Forges grace principalement à ses archers Gallois.
Carte de la bataille de Cadoret le 17 juin 1345 |
Bataille de la Roche-Derrien en 1347
Charles de Blois décide avec environ 4000 hommes d'en finir avec la présence anglaise dans le Trégor, pour ce faire il met le siège devant la principale place forte anglaise de cette région c'est à dire la Roche-Derrien. 9 machines de guerre sont envoyés sur place pour faire des brèches dans les murailles, la ville, Charles de Blois choisit malgré le fait que la ville est sur le point de tomber de ralentir le travail de sape des remparts pour attendre une armée anglaise d'environ 1500 hommes commandée par Thomas Dagworth qui depuis Carhaix fait route vers le nord pour porter secours aux assiégés. Divisés de part et d'autre de la rivière le Jaudy, les forces de Charles de Blois sont surpris de nuit par les Anglais et aidés à la fin de combats indécis par la sortie opportune des assiégés sans que les Blésois se trouvant de l'autre côté du Jaudy n'interviennent, soit pour respecter les ordres soit par ignorante des combats, la victoire anglaise du 20 juin 1347 (le 18 juin 1347 selon certaines sources) devant la Roche-Derrien est totale d'autant que la noblesse bretonne soutenant le prétendant au duché est pour partie décimée.
Charles de Blois est grièvement blessé 18 fois lors des combats puis fait prisonnier.
Carte de la bataille de la Roche-Derrien le 18 ou 20 juin 1347 |
Bataille de Mauron en 1352
Environ 2000 Anglais et Montfortistes commandés par Gautier de Bentley se trouvent près de Mauron quand environ 5000 Français et Blésois commandés par Guy de Nesle venu de Malestroit tombe sur eux le 14 août 1352, les premiers mieux disciplinés, mieux positionnés sur une colline boisée d'un côté et possédant des archers expérimentés résistèrent au centre et sur une des ailes à une poussée française, l'autre aile composée d'archers fût enfoncé par une charge de cavalerie mais ce qui détermina l'issue de la bataille sera la contre-attaque victorieuse de Bentley au centre face l'aristocratie française et Montfortistes qui sera en grande parti décimés avec entre autres leur chef Guy de Nesle maréchal de France.
Carte de la bataille de Mauron le 14 août 1352 |
Bataille d'Auray en 1364
Charles de Blois et son armée d'environ 7000 hommes arrivent le 28 septembre sur la rive gauche de la rivière du Loc'h à 2 kilomètres de la ville d'Auray située sur l'autre rive, Jean de Montfort déplace son armée d'environ 5000 hommes pour obtenir un face à face séparé seulement par le Loc'h. Un ajournement est conclu jusqu'au lendemain 29 au soleil levant soit vers 6 h du matin, ce qui permit à l'armée de Charles de Blois de traverser le Loc'h à gué vers le Kerso et d'accéder au plateau de Rostevel ou d'Auray, bien entendu l'armée adverse se repositionne pour faire de nouveau face à face. Les deux armées sont divisées de manière identique soit toutes deux en 4 "batailles" selon le terme de l'époque, Charles de Blois prend la bataille centrale face à Jean de Montfort secondé de Jean Chandos, Bertrand Duguesclin prend la bataille sur l'aile droite face à Robert Knolles, Jean de Chalon-Auxerre et le comte de Joigny prennent la bataille de l'aile gauche face à Olivier de Clisson et Mathieu de Gournay, la bataille de réserve de Charles de Blois est dirigée par Guillaume de Rieux, Gérard de Retz et Olivier de Tournemine, celle de Jean de Montfort par Hugues de Calverly.
Dans un premier temps la bataille de Jean de Montfort est maltraités ce qui nécessite l'intervention du bataillon de réserve de Calverly pour parvenir a ce ressaisir, mais le fait marquant est le contournement sans ordre du même Calverly qui désorganise l'ennemi avec son arrivé sur leurs arrières. La bataille de réserve de Charles de Blois contrairement à l'autre semble ne pas avoir été suffisamment réactif pour rétablir une situation périlleuse. Le combat d'Auray voit la victoire incontestée du jeune Jean de Montfort mais surtout la mort de son compétiteur Charles de Blois dans des circonstances inconnues, soit tué après avoir été fait prisonnier, soit mort en combattant (Charles de Blois a été béatifié en 1904).
Pendant cette lutte Bertrand Duguesclin est fait prisonnier, Guillaume de Rieux, Olivier de Tournemine et bien sûr Charles de Blois sont tués.
Carte de la bataille d'Auray le 29 septembre 1364 |
Bataille de Saint-Aubin du Cormier en 1488
Le 23 juillet 1488 l'armée bretonne part de Rennes pour Fougères où elle espère rompre le siège de la ville en ignorant que Fougères est déjà tombé depuis quatre jours, apprenant la perte de Fougères l'armée bifurque vers le sud en direction de Saint-Aubin du Cormier aux mains des Français pour l'assiéger. Les troupes françaises commandées par la Trémoille et partie de Fougères apprennent à Saint-Aubin du Cormier que les Bretons sont proches et sans attendre va aux devant d'eux, la lande où a les armées se feront face prendra plus tard le nom de lande de la Rencontre.
L'armée bretonne d'environ 11000 ou 12000 hommes, bien placée et prête au combat aurait du profiter de sa situation pour attaquer l'importante armée française de 15000 hommes qui arrivait au compte goutte par une route entre deux bois en provenance de Saint-Aubin du Cormier et surprit de voir les Bretons si proches, les chroniqueurs de l'époque sont très clair, une attaque à ce moment précis aurait été une victoire facile des Bretons, l'indépendance d'un pays tient parfois a peu de chose.
La bataille commence vers 14h. par un duel d'artillerie, les deux armées avancent l'une vers l'autre, le premier contact a lieu entre l'aile droite bretonne commandée par le maréchal de Rieux et l'aile droite française qui doit reculer de 100 pas. Le centre de l'armée bretonne descend trop vite vers le ruisseau du Riquelon pour éviter les obus de l'artillerie française ce qui affaiblit les lignes bretonnes, cette erreur ne passe pas inaperçue aux yeux de Galiota qui avec ses 400 cavaliers perce le centre des Bretons. La cavalerie bretonne ne réagit pas ce qui permet aux cavaliers français de mettre hors de combat l'artillerie bretonne mais surtout autoriser le centre de l'armée française à s'engouffrer dans la brèche puis de contourner les ailes de l'armée bretonne qui doit maintenant se battre devant et derrière, cette désorganisation importante provoque un sauve qui peut des Bretons vers 18h.
Carte de la bataille de Saint-Aubin du Cormier le 27 juillet 1488 |
Guerre d'indépendance bretonne |
Bataille de Saint-Cast en 1758
Pendant la guerre de 7 ans (1756-1763) il y eut plusieurs expéditions anglaises en Bretagne, la ville de Saint-Malo avec ses armateurs et ses corsaires focalisait toutes les ressentiments de l'amirauté anglaise, au mois de juin 1758 il y a une première tentative infructueuse et sans combat par le duc de Malborough depuis Paramé puis la même année une seconde avec le général Bligh depuis l'ouest avec 9000 hommes.
Cette seconde tentative pour prendre Saint-Malo commence le 4 septembre 1758 par le débarquement de troupes anglaises dans l'anse près du village de la Fosse en Saint-Lunaire mais après plusieurs jours de réflexion et les difficultés à traverser la Rance le général Bligh décide de renoncer et de se replier vers Saint-Cast où la flotte mouille. Un premier accrochage a lieu pour traverser le bras de mer au Guildo, 2 jours seront perdus par les Anglais grace aux Bretons locaux commandés par Rioust des Villes-Audrains, ces 2 jours seront mis a profit par le duc d'Aiguillon pour rassembler une armée capable de s'opposer au corp expéditionnaire Anglais.
La bataille a lieu le 11 septembre 1758 quand l'armée française qui talonne l'arrière garde anglaise arrive sur la grève de Saint-Cast où le rembarquement des ennemis va bon train, seul un tiers des troupes anglaises sont encore sur la grève soit environ 2700 hommes parmi les meilleurs et chargés de couvrir la retraite des autres. Le duc d'Aiguillon a divisé ses hommes en 3 colonnes, celle de gauche est commandée par d'Aubigné, celle du centre avec de Broc et la dernière par de Balleroy, chacune de ces colonnes doit descendre sur la grêve par 3 chemins différents et attaquer les Anglais malgré le feu nourri des vaisseaux ennemis au large, l'artillerie française quant à elle est disposée vers le moulin d'Anne proche du bourg de Saint-Cast. D'Aubigné arrive le premier avec ses hommes sur la grève et après une hésitation pour parcourir les 5 à 600 mètres à découvert ce sont les quelques volontaires bretons qui entrainent le reste de la colonne, la colonne de de Broc arrive ensuite puis tardivement celle de de Ballerois, les Anglais sont acculés le long de la falaise de la pointe de la Garde où il seront tués ou faits prisonniers de nombreux Anglais, plusieurs canots seront coulés en tentant de rejoindre les vaisseaux.
Les pertes anglaises sont estimées à environ 1700 morts et 700 prisonniers pour 200 morts pour les français. Rioust des Villes-Audrains sera un héros en Bretagne et le duc d'Aiguillon un héros en France avant ses démêlés avec le parlement de Bretagne puis sa disgrâce sous Louis XVI.
Cartes de la bataille de Saint-Cast le 11 septembre 1758 |
Guerre de sept ans |