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saint-barthelemy        
         

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  Monuments inscrits ou classés:

      DEUX MENHIRS À KERNAN - CLASSÉ LE 9 AOÛT 1932

      FONTAINE SAINT-ADRIEN AVEC SON CALVAIRE - CLASSÉ LE 5 OCTOBRE 1928

      CHAPELLE SAINT-ADRIEN - CLASSÉ LE 25 AOÛT 1932

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  Dictionnaire historique et géographique de Ogée (1778-1780):

BAUD ; petite ville dans un vallon, sur les routes de Hennebon à Pontivi & à Josselin ; à 7 lieues de Vannes, son Evêché ; à 22 lieues de Rennes ; & à 4 lieues un tiers de Hennebon, sa Subdélégation.
Trois grandes routes arrivent à Baud qui ne contient qu'une Paroisse, Prieuré de la dépendance de Saint-Gildas de Rhuis, qui présentoit autrefois la Cure, aujourd'hui à l'Ordinaire. On y compte 5400 communiants. Elle ressortit à la Cour Royale de Hennebon, & releve prochement du fief de la Vicomté de Rohan. M. le Duc d'Eliancour est Seigneur d'une partie de cette ville. Il s'y tient un marché tous les samedis, & quatre foires par an.
Dans plusieurs champs, sur le grand chemin qui conduit à Lominé, on trouve des pierres métalliques qui forment, les unes des Croix régulieres, & les autres des Croix de Saint-André & des sautoirs.
La plus grande partie de ce territoire est occupée par des bois & des landes, quoique les terres soient de bonne qualité. Il seroit à souhaiter que les agriculteurs donnassent leurs soins à défricher cette immense étendue de terrein, dont ils ne peuvent aujourd'hui retirer aucun profit.
On y remarque le château de Quinipili, avec haute, moyenne & basse-Justice, situé à l'entrée de la forêt de Camors, plantée en taillis & futaie, qui contient environ 450 arpents de terrein. Cette terre qui, en 1400, étoit à Maurice de Langués-Orcez, passa dans la suite à la maison de Lannion, & enfin à celle de la Rochefoucault par le mariage du Marquis de ce nom, fils de M. le Duc d'Estissac, avec l'aînée de la famille de Lannion.
C'est dans la cour de ce château qu'on voit la statue de pierre trouvée, parmi les ruines d'un ancien temple, à Bieuzi. ( Voyez Bieuzi. )
Il y a dans cette forêt de Camors une espece de colonie de bûcherons qui, depuis plus de deux cents ans, sont occupés à couper le bois dont on fait une vente tous les quinze jours. Les Seigneurs de Quinipili jouissent encore de ce privilege, qui leur fut accordé par Arrêt du Conseil.
Les autres maisons nobles sont : les manoirs de Ker-audrenou & de Ker-hélic. Le premier, en 1390, appartenoit à Jean de Lantivy ; & le second, à Henri de Ker-hélic.
En 1410, le manoir de Ker-ouet Brunon, au Sieur de Quethbili ; celui d'Elpeuvers, à Henri de Ker-ennars, Avocat, noble ; celui de Ker-emboher, à Jean Bels ; celui de Ker-emboer, à Jean de la Lande ; celui de Ker-caud, à Jean Pourcel ; celui de Tallenhoet, à Cloz Quezinet ; celui de Talleran, à Olivier Coezer ; celui de Squiriou, à Guillot le Brun ; celui de Coliguer, à Jean Lancelot, à présent à M. de Cartagne ; celui de Ker-morvan, à Henri le Brun, à présent à M. le Président de Langle ; celui de Perennanez, à........ celui de Ker-ereaestre, à Jean des Forges ; celui de Clos-Vern, à Gastellequello ; & celui de la Villeneuve, à Jean Guidon, à présent à M. Edoison.

La cure correspond à la ou aux personnes en charge des âmes de la paroisse — La cure est à l'alternative signifie qu'elle est présentée soit par l'Évêque soit par un autre possesseur du droit de présentation et souvent alternativement — La cure est à l'ordinaire signifie qu'elle est présentée par l'Évêque — Subdélégation désigne un lieu possédant un pouvoir délégué par une autorité — Ressort de ou ressortir de signifie dépendre de — Une trève est une succursale de paroisse — 1 lieue (lieue tarifaire de 2400 toises) correspond à environ 4677 de nos mêtres — 1 livre (poids) correspond à environ 490 de nos grammes — 1 millier (poids) correspond à environ 490 de nos kilogrammes — La basse-Justice traite des infractions mineures et des affaires concernant les droits dus au seigneur — La moyenne-Justice traite des infractions pouvant entrainer des amendes ou peines de prison conséquentes, mais pas la peine de mort — La haute-Justice traite des infractions les plus graves où la peine de mort peut être prononcée — L'orthographe de la fin du 18ème siècle est respectée.

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