Histoire de la ville de Rennes
— Étymologie de Rennes:
L'étymologie du nom de la ville de Rennes vient d'une modification du nom de la cité gauloise des Redones ou Riedones dont Rennes était sa principale ville.
— Rennes avant période romaine (avant -57 avant Jésus-Christ):
La première trace d'occupation humaine stable à Rennes date de l'age du bronze soit aux environs de 2100 avant Jésus-Christ ensuite les celtes arrivent en provenance de l'est vers le 6ème et le 2ème siècle avant Jésus-Christ.
La ville de Rennes portait à l'époque celte ou gauloise le nom de Condate qui en celte veut dire confluent à cause de sa position au confluent de la Vilaine et de l'Ille. (la ville de Nantes aux confluences de la Loire et de l'Erdre portait une variante latinisée du nom gaulois de Condate en l'occurrence Condevicnum).
— Rennes pendant la période romaine (-57 avant Jésus-Christ - vers 410):
La victoire romaine de la flotte du Decimus Julius Brutus Albinus lieutenant de Jules César contre les Vénètes (tribu celte de la région de Vannes) en -56 avant Jésus-Christ conforte la présence romaine effective depuis un an sur toute la Bretagne dont Condate (Rennes) est la principale ville des Redones et devient une importante civitas romaine comme le prouve la confluence de nombreuses voies romaines vers Condate, son nom changera progressivement de Condate vers le nom de Civitas Riedonum pendant la période romaine, un tel changement se produit aussi pour la ville de Vannes (Diaroritum des Vénètes) et Nantes (Condevicnum des Namnètes).
Au moins neuf temples gallo-romains sont connus dans les environs de Condate (Rennes) dont deux temples dans la capitale des Redones, celui de Mars Mullo et celui dédié probablement à Mercure, un temple à Comblessac nommé Heptagone de Mur, un temple à Mordelles nommé Fanum de Sermon, un petit temple carré à Bréal sous Montfort au lieu dit la Bouexière et un temple à Pacé au lieu dit Launay-Bézillard.
Carte des temples gallo-romains de Bretagne dont ceux de Condate (Rennes) |
Le premier rennais connu avec certitude est Titus Flavius Postimus qui est cité sur 3 stèles comme magistrat suprême de la Civitas Riedones.
Condate (Rennes) profitera pleinement de la pax romana (paix romaine) et de sa position de porte vers l'extrémité de l'Armorique pendant 3 siècles, la ville prospère et s'agrandit en superficie jusqu'à atteindre environ 100 hectares, sa population augmente fortement.
Des troubles apparaissent vers la fin du 3ème siècle ce qui oblige la ville a construire des remparts pour seulement 10 hectares, ces remparts sont contruits a partir d'une partie des bâtiments extra-muros et de briques rouges qui lui vaudra le nom d'urbs rubra soit ville rouge.
Carte de Rennes intra-muros au 3ème siècle |
Restes de l'enceinte fortifiée romaine rue de Juillet |
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Restes de l'enceinte fortifiée romaine rue de la Monnaie |
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Restes de l'enceinte fortifiée romaine rue des Portes Mordelaises |
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Restes de l'enceinte fortifiée romaine (photos) |
Sur la carte de Peutinger représentant le monde romain vers le début du 4ème siècle, la ville de Condate (Rennes) est indiquée comme une ville importante de l'empire au même titre que Darioritvm (Vannes), le territoire de la future Bretagne possède aussi 8 autres villes de moindre importance sur cette carte.
Carte de la table de Peutinger pour la Bretagne avec Condate (Rennes) |
— Rennes au temps des Mérovingiens et des Carolingiens:
À partir du début du 5ème siècle de nombreux Bretons insulaires principalement Cornouaillais et Gallois sont repoussés à l'ouest de leur île par les Angles, Saxons et Jutes, cela pousse un bon nombre d'entres eux à traverser la Mor Breizh (la Manche) pour rejoindre les Armoricains avec qui ils ont une grande proximité aussi bien culturelle, linguistique et religieuse. Rennes est proche de la frontière entre Francs et Bretons.
Carte des migrations des Bretons insulaires aux 5ème et 6ème siècles vers le continent et particulièrement le nord de l'Armorique dans la future Bretagne |
Aux 6ème et 7ème siècle le comté de Rennes est disputé entre les Francs de Neutrie et les Bretons.
Carte de Bretagne aux 6ème et 7ème siècles avec le comté de Rennes disputé entre les Francs de Neustrie et les Bretons |
Vers le 7ème siècle les rois francs créent progressivement une marche de Bretagne comprenant les villes de Rennes, Nantes et probablement Vannes avec des garnisons permanentes pour éviter dans la mesure du possible les incursions bretonnes. Charlemagne est malgré tout contraint d'envoyer en 786, 799 et 811 des expéditions militaires en Bretagne, lesquelles auront un effet très limité dans le temps.
Carte des marches de Bretagne dont Rennes fait partie avec Nantes et Vannes (Rolland à été préfet des marches de Bretagne sous Charlemagne) |
Vers 831 Louis le Pieux roi des Francs nomme Nominoë sur recommandation de Lambert comte de Nantes comme gouverneur de la Bretagne, Nominoë sera fidèle à Louis le Pieux jusqu'à la mort de ce dernier en 840 puis c'est la guerre contre son fils Charles le Chauve avec les victoires bretonnes de Blain en 843 et de Ballon le 22 novembre 845 en se terminer par la reconnaissance de la souveraineté bretonne par Charles le Chauve. La ville de Rennes est prise en 950 par Nominoë un an avant de mourir à Vendome, Érispoë son fils et successeur s'affronte victorieusement en 851 à Jengland au roi des Francs Charles le Chauve, lequel renouvelle la reconnaissance de la royauté bretonne en y incluant les comtés de Rennes, Nantes et Retz. |
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Nominoê rois de Bretagne |
Les rois de France Louis le Pieux (ci-dessus) et son fils Charles II le Chauve (ci-dessous) |
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Carte de la Bretagne sous nominoë avec Rennes et son comté occupés par les Bretons en 850 |
Carte de la Bretagne sous érispoë avec Rennes et son comté rattachés au royaume de Bretagne en septembre 851 |
Rennes eut a subir plusieurs attaques de Pascweten comte de Nantes (prétendant au trône de Bretagne contre Gurwant le comte de Rennes) qui allié des Vikings attaquèrent la ville sans succès en 875 et 876, les Vikings néanmoins occupèrent l'abbaye Saint-Mélaine de Rennes située extra muros pendant l'attaque de 875 (l'abbaye est pillée en 920).
Après la mort du dernier roi de Bretagne Alain le Grand en 904, Rennes est sous pression des Vikings et probablement occupée par intermittence entre 920 à 939 par ces nordistes pendant la vacance du pouvoir en Bretagne et ce malgré Juhel Bérenger son entreprenant comte de Rennes.
Carte des invasions vikings dont Rennes en 875 et 920 |
La rivalité entre les comtes de Nantes et de Rennes pour la couronne ducale de Bretagne commence à la mort de Drogon l'héritier légitime du duc de Bretagne et comte de Nantes Alain Barbetorte, cette guerre durera de la seconde partie du 10ème siècle jusqu'en 1066. Deux batailles opposèrent les comtes nantais et rennais ainsi que leurs alliés respectifs à Conquereuil en 981 et le 27 juin 992.
— Rennes du 11ème au 13ème siècle:
Hoël II duc de Bretagne et héritier du comté de Nantes par sa mère Judith rétablit la paix en Bretagne en 1066, son fils Alain Fergent réunira sous son nom les comtés de Nantes, de Rennes et de Cornouaille.
Les Templiers se sont implantés à Rennes comme le souligne une chartre de 1182, ils devaient probablement dépendrent de la commanderie de la Guerche.
Carte des possessions templières dans l'actuel département d'Ille et Vilaine |
Après la création de la léproserie de la Magdeleine fin du 12ème siècle, le siècle suivant voit apparaitre un hôpital Saint-Thomas au sud de la villaine et un hôpital Saint-Jacques géré par les Cordeliers mais surtout destiné a loger les pèlerins car les termes d'hospital et d'hostellerie avait un sens très proche au moyen-age.
— Rennes du 14ème siècle à la perte de l'indépendance bretonne en 1491:
Un hôpital Sainte-Anne est fondé en 1340 en haut de l'actuel rue de Penhoët..
Le 8 octobre 1358 un l'hôpital Notre-Dame et Saint-Yves voit le jour sur les bords de la Vilaine vers l'actuel chapelle Saint-Yves grace au chanoine Eudon le Bouteiller qui acheta une maison avec ses dépendances pour en faire un lieu de soins, ce nouvel hôpital est en ligne direct avec l'actuel centre hospitalier Hôtel-Dieu.
Hôpital Notre-Dame et Saint-Yves aussi appelé hôpital Saint-Yves ou Hôtel-Dieu |
L'augmentation de la population de Rennes et les bandes de pilleurs qui ravagent régulièrement les faubourgs extra-muros de la ville oblige le duc Jean V a construire des remparts adossé à l'ouest sur la muraille gallo-romaine, cette nouvelle enceinte construite entre 1421 et 1448 prendra le nom de Ville Neuve
Une troisième enceinte est construite dans la foulée pour sécuriser la rive sud de la Vilaine, cette nouvelle enceinte construite entre 1449 et 1476 prendra le nom de Nouvelle Ville.
Vers 1470 les menaces de plus en plus précises venant de France nécessitent la construction de bastions pour protéger les portes de la ville des tirs de canons, les portes Mordelaises de la vielle cité, les portes aux Foulons et Saint-Georges de la Ville Neuve et pour finir les portes Toussaints et Villefranche de la Nouvelle Ville seront donc équipés de bastions.
La surface intra-muros de Rennes passe de 10 hectares au 3ème siècle à 50 hectares à la fin du 15ème siècle
Carte de Rennes intra-muros au 15ème siècle |
Portes Mordelaises du 15ème siècle |
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Restes des remparts du 15ème siècle rue des portes Mordelaises |
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Restes des remparts et la tour Duchesne du 15ème siècle rue Nantaise |
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Restes des remparts du 15ème siècle place Rallier du Baty |
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Restes des remparts du 15ème siècle (photos) |
Vers 1450 une invention venu de Mayence dans l'Empire Romain Germanique va très vite se propager en Europe, son principe permet de diffuser des textes en grandes quantité sans passer par des copistes, cette invention de Johannes Gutembert portera le nom d'impression typographique et utilisera des caractères métalliques mobiles et surtout réutilisables, la première impression avec ce procédé dans le royaume de France date de 1470 à Paris.
En 1484 la Bretagne voit arriver à Tréguier un navire venu des Flandres avec à son bord de quoi créer plusieurs ateliers d'impression typographique avec probablement du personnel compétent, les sources manquent pour connaitre qui a décidé d'équiper le duché de plusieurs imprimeries, Fançois II duc de Bretagne?, un seigneur local comme Jean 1er de Rohan?, une ville comme Rennes? ou encore un particulier breton ou flamand qui souhaite profiter d'un manque?, la version la plus probable est la première.
Une partie du matériel arrivera à Rennes et permettra la création de la première imprimerie rennaise dans le quartier de l'église Saint-Germain en 1485, le premier incunable (livre imprimé avant 1501) rennais sera "la coustume de Bretaigne" par les imprimeurs Josse et Pierre Bellesculée, c'est la deuxième ou troisième imprimerie de Bretagne en concurrence avec celle de Tréguier et après la première, celle de Bréhan.
Carte des premières imprimeries en Bretagne dont celle de Rennes en 1485 |
Le roi de France Charles VIII et son armée assiégent sans succès Nantes en 1487 puis se dirigent vers le nord pour affronter l'armée bretonne du duc François II, la confrontation se déroule le 28 juillet 1488 à Saint-Aubin du Cormier (25 kms au nord est de Rennes) avec au final une défaite bretonne et la signature du traité du Verger le 19 août 1488 qui impose l'autorisation du roi de France pour le mariage d'Anne de Bretagne héritière du duché de Bretagne.
Carte de la campagne de 1487 |
Carte de la campagne de 1488, les troupes bretonnes sont partis de Rennes pour combattre à Saint-Aubin du Cormier |
Guerre d'indépendance bretonne |
La confrontation entre les armées de François II duc de Bretagne et Charles VIII roi de France se déroule le 28 juillet 1488 à Saint-Aubin du Cormier (25 kms au nord est de Rennes) avec au final une défaite bretonne et la signature du traité du Verger le 19 août 1488 qui impose l'autorisation du roi de France pour le choix du futur époux d'Anne de Bretagne héritière du duché de Bretagne.
Carte de la bataille de Saint-Aubin du Cormier le 27 juillet 1488 à 25 kms au nord est de Rennes |
Guerre d'indépendance bretonne |
Le duc François II meurt accidentellement d'une chute de cheval à Couëron le 9 septembre 1488 alors que sa fille anne n'a que 11 ans.
Plusieurs alliances sont envisagées par Anne de Bretagne et ses conseillers pour éviter l'union de la Bretagne au royaume de France nottament l'union d'Anne parvprocuration avec le roi des Romains et futur empereur Maximilien 1er.
Le roi de France Charles VIII parviendra à rentrer dans la ville de Nantes le 4 avril 1491 grâce à la trahison d'Alain d'Albret puis il assiégera Rennes où se trouve la duchesse Anne de Bretagne.
Charles VIII épousera l'héritière du duché de Bretagne alors agée de 14 ans le 6 décembre de la même année au château de Langeais sur la Loire, de facto la Bretagne perd son indépendance.
— Rennes de 1491 à la révolution française de 1789:
Rennes possède encore quelques maisons à pans de bois des 15ème au 17ème siècle malgré l'important l'incendie de décembre 1720 qui ravaga le cœur historique de la ville.
Les maisons moyennageuses qui ont traversé les siècles sont actuellement principalement place des Lices, rue de Penhoët, place Sainte-Anne, rue Saint-Michel, rue Pont aux Foulons, rue du Châpitre, rue de la Spalette et rue Saint-Sauveur.
Vieux Rennes (photos et cartes postales) |
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Une église Saint-Pierre du 6ème siècle puis une cathédrale Saint-Pierre de 1180 ont précédées l'actuelle cathédrale Saint-Pierre de Rennes dont la construction démarre au milieu du 16ème siècle, peut de chose subsistent des anciens édifices. La cathédrale est de type en croix latine à 3 niveaux, en 1754 le chœur s'écroule puis est reconstruit avec la nef.
Retable flamand de la vie de la Vierge et du Christ |
Chapelle Saint-Amand |
Orgue de la cathédrale |
Tombeau de Godefroy Brossais Saint-Marc |
Tombeau de Jean-Nathalis Gonindard |
Cathédrale Saint-Pierre (photos et cartes postales) |
Carte des cathédrales bretonnes dont la cathédrale Saint-Pierre de Rennes |
Rennes subit le plus important incendie de son histoire entre le 23 et le 29 décembre 1720, le centre historique de la ville est durement touché avec environ 2 à 3000 maisons détruites soit 40% de Rennes, son origine semble être du à l'imprudence d'un menuisier nommée Henri Boutrouel habitant rue Tristan (rue de l'Horloge), sa propagation épargna de justesse le parlement de Bretagne et la ville au sud de la Vilaine car les ponts supportaient des habitations, heureusement seulement 10 rennais mourrurent principalement le premier jour.
La carte de gauche représente la ville de Rennes avant l'important incendie de 1720. |
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La carte de droite date de 1726 et représente le projet par Robelin, Gabriel puis Forestier pour la reconstruction du centre ville de la ville de Rennes. Entre le parlement de Bretagne et l'église Saint-Sauveur les rues sont redessinées à angle droit, une place neuve est créée (actuelle place de la Mairie), une esplanade plus importante que l'ancienne est réalisée devant le parlement avec une statue de Louis le Grand (XIV) en son centre. Ce projet de reconstruction est modifié à plusieurs reprises après 1726 par Forestier lui même et en partie réalisé. |
La franc-maçonnerie moderne arrive en 1748 à Rennes avec la création d'une loge maçonnique qui prend le nom de Parfaite Union qui existe toujours de nos jours, elle a compté parmi ses membres le général Moreau. Durant le 18ème siècle il y aura aussi dans la ville de Rennes les loges suivantes, la Parfaite Amitié, la Nouvelle Union et l'Égalité.
Carte des loges maçonniques en Bretagne au 18ème siècle dont 4 à Rennes |
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Carte des loges du Grand Orient de France en Bretagne de nos jours |
Carte des loges de la Grande Loge de France en Bretagne de nos jours |
La création d'un nouveau cimetière est decidé en 1784 pour remplacer les nombreux petits cimetières paroissiaux autour de leurs églises. En 1789 un terrain au nord de la ville sur la route de Saint-Grègoire est acheté au moines de Saint-Mélaine et les premières inhumation date de 1794. Des agrandissements ont lieux en 1824 puis en 1867 pour arriver à environ 9 hectare comme aujourd'hui. Le cimetière prend le nom de cimetière de l'Espérance mais sont surnom est le Berlinguin avant de devenir le cimetière du Nord. Les inhumations seront suspendus en 1887 pendant quelques années pour permettre à la terre de retrouver ses qualité et un nouveau cimetière est ouvert à l'est.
Entrée monumentale |
Tombe d'Arthur le Moyne de la Borderie (historien) |
Tombe des prêtres de Saint-Aubin |
Tombe de Jean-Baptiste Barré (sculpteur) médaillon de Léonfanti |
Tombe de Jean-Baptiste Martenot (architecte) médaillon de Coquelin |
Chapelle Obertür (imprimeurs) de style néogotique flamboyant |
Tombe d'Adolphe Léofanti (sculpteur) |
Tombe de l'abbé Jean-François Huet (tombe prissée par les étudiants en période d'examens) |
Tombe du chanoine Marie-Joseph Brune (professeur d'Archéologie religieuse) |
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Tombe du chanoine Joseph Thébault (tombe aux bouchons pour les alcooliques) |
Tombe d'Isidore Odorico (mosaïste) |
Tombe de Bénigne de Châteaubriand (sœur de l'écrivain) |
Tombe de Jean Leperdit (maire de Rennes) |
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Tombe de Bertrand Robidou (écrivain et publiciste) buste de Pierre Ogé |
Tombe de l'abbé Joseph Janvier (fondateur du patronage de la Tour d'Auvergne) |
Tombe d'Auguste-Louis Jobbé-Duval (peintre) et ses fils Frédéric Armand et Auguste |
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Tombe de Maurice Bessec (aviateur) |
Tombe d'Édouard Turquety (poète) |
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Cimetière
du Nord (photos) |
Les premiers journaux arrivent en Bretagne à la fin du 17ème siècle et au début du 18ème siècle grace à la réimpression dans différentes villes bretonnes du journal parisien la "Gazette" augmentée parfois d'annonces ou de nouvelles locales, les villes concernées sont Nantes en 1693 avec annonces locales, Saint-Malo en 1696, Brest en 1708 avec annonces et nouvelles locales et Rennes de 1704 à 1751 environ chez Pierre le Sainct puis Guillaume Vatar. Le journal rennais "les Affiches de Rennes" parait chez la veuve Vatar de 1784 à 1792.
Pendant la révolution française de nombreux journaux révolutionnaires souvent éphémères paraissent comme le "Journal des départements, districts et municipalités de la ci-dev. province de Bretagne" à Rennes chez R. Vatar fils de 1790 à environ 1795, mais le véritable démarrage de la presse bretonne se produit entre 1830 et 1850 dans pratiquement toutes les grandes et moyennes villes avec des parutions qui dureront des années voire plus d'un siècle pour certaines.
Rennes est la ville d'édition des journaux suivants "l'Auxiliaire Breton" de 1830 à 1849 puis devient "le Conciliateur" jusqu'un 1852 puis "l'Auxiliaire Breton, journal d'Ille et Vilaine" jusqu'en 1888 puis "la Dépêche Bretonne" jusqu'en 1895 date de fin de parution, "le Progrès, courrier de la Bretagne" de 1841 à environ 1852, "Journal de Rennes" de 1844 à 1915 et "le Petit courrier de la Bretagne" de 1848 à 1851.
D'autres journaux paraissent à Rennes pendant la première partie du 19ème siècle mais sur un nombre d'année réduit.
Carte des principaux journaux généralistes Bretons jusqu'en 1850 dont ceux parus à Rennes |
— Rennes pendant la révolution française de 1789 et le 1er empire:
L'assemblée nationale sur proposition de l'abbé Sieyès élaborer une réorganisation administrative du royaume le 7 septembre 1789, un premier découpage géométrique est proposé par le comité présidé par Touret et déposé le 29 septembre 1789.
En novembre 1789 un autre découpage avec une Bretagne en 6 départements est proposé mais ils n'est pas retenus en partie à cause des représentants rennais qui souhaitaient obtenir une façade maritime pour leur futur département d'Ille et Vilaine, avec ce découpage les villes de Dinan ou Saint-Malo auraient pu devenir chef-lieu de département ainsi que Morlaix ou Landerneau.
Saint-Brieuc et Rennes sont les grands gagnants de l'abandon de ce découpage pourtant la population bretonne aurait justifié 6 départements.
Carte de Bretagne avec un découpage de la Bretagne en 6 départements |
Le nouveau découpage est appliqué en 1790 et fait de Rennes le chef lieu du nouveau département d'Ille et Vilaine, la ville est aussi le chef-lieu de son district.
Carte des 9 districts d'Ille et Vilaine dont celui de Rennes en 1790 |
Jean Leperdit maire de 1794 à 1795 |
La révolution à Rennes aura la chance d'avoir des maires modérés et les exécutions seront nettement moins importantes qu'à Nantes sa voisine du sud avec ses milliers de morts noyés sur ordre de Jean-Baptiste Carrier. |
Tombe de Jean Leperdit |
Le jardin du Tabor était à l'origine le potager des moines de Saint-Mélaine, la première mention du nom actuel date probablement de 1610 et fait référence au mont Tabor de la bible, en 1793 la ville de Rennes devient possesseur des jardins par échanges de terrains avec l'état récent propriétaire suite à l'appropriation des domaines ecclésiastiques. Le tabor possède une orangerie construite en 1807, un jardin botanique et une roseraie.
Historique avec plans du Jardin des plantes de la ville de Rennes |
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Vues diverses du jardin des plantes |
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Orangerie du Jardin des plantes |
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Sculptures du Jardin des plantes |
Statue de Glenmor |
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Volière du Jardin des plantes |
Kiosque à musique de 1880 du jardin des plantes |
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Colonne de Juillet dite Vanneau-Papu du jardin des plantes |
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Jardin des plantes (photos et cartes postales) |
Napoléon Bonaparte décide le 21 pluviôse (11 février 1804) la construction d'un canal entre Saint-Malo et la ville de Rennes ce qui autorisera une navigation nord sud entre les estuaires de la Rance et de la Vilaine et relie les villes de Saint-Malo, Rennes et Redon, de plus le canal d'Ille et Rance est interconnecté près de Redon avec l'autre canal breton celui de Nantes à Brest . Les travaux sur les 85 km du canal commencent en 1804 et se terminent en 1832.
Carte du canal de Nantes à Brest et l'Ille et Rance entre Saint-Malo et Rennes |
— Rennes pendant la révolution industrielle de 1815 à 1914:
Après la défaite de Waterloo le 18 juin 1815 et la seconde abdication de l'empereur Napoléon 1er le 22 juin 1815 les troupes coalisées continuent leur pénétration en France, ce sont les Prussiens qui au mois août 1815 poussent leur avancée jusqu'en Bretagne dont ils occuperont grosso modo la partie est au nord de la Loire dont Rennes, Saoint-Malo et Nantes. Rennes doit subvenir à l'entretien de contingents importants de Prussiens jusque vers le début d'octobre date de leur retrait. Le traité de Paris du 20 novembre 1815 stipule l'evacuation des troupes d'occupations (prussiennes, autrichiennes, russes, bavaroises, badoises, hessoises, saxonnes, wurtembergeoises et anglaises) à l'exception de celles du nord et de l'est de la France qui resteront plusieurs années (1818 pour certaines), mais ce traité ne change rien pour la Bretagne qui a déjà vu partir les Prussiens depuis environ un mois et demi.
Carte de l'occupation prussienne en 1815 d'une partie de la Bretagne dont la ville de Rennes |
La place du Marché possédait en 1831 trois pâtés de maisons, avant 1903 deux d'entres eux disparaissent puis en 1938 c'est au tour du dernier composé de plusieurs belles maisons anciennes et situé du côté de l'église Saint-Jean, une maison ancienne situé devant l'actuelle maison du Bourreau disparait aussi après 1920.
Carte de la place du Marché à Lamballe vers 1831 |
Le football (héritier de la soule du moyen-âge) est codifié en Angleterre au milieu du 19ème siècle. Dès 1880-1890 la communauté anglaise de Dinard et de Saint-Servan jouent au football sur le sol breton, ce sport est dans un premier temps appelé ballon rond. À Rennes deux clubs sont créés en 1901, le premier est le Football Club Rennais fondé en février 1901 par des étudiants rennais, le second est le Stade Rennais, une association omnisports qui crée en mai 1901 deux sections, une d'athlétisme et l'autre de football, cette dernière deviendra dès 1904 le Stade Rennais Football Club en fusionnant avec le Football Club Rennais déjà nommé. Deux autres sections de football sont créées avant la première guerre mondiale, il s'agit en 1907 de la section football de l'association omnisports du patronage de la Tour d'Auvergne et la section football créée dès 1909 de l'association omnisports les Cadets de Bretagne.
Le Stade Rennais prend son indépendance en 1972 en quittant l'association omnisports dont il faisait partie pour devenir le Stade Rennais Football Club (SRFC), le surnom des joueurs est "les Rouge et Noir".
Carte des premiers clubs de football en Bretagne à la fin du 19ême siêcle ou au début du 20ème dont ceux de Rennes |
Après la défaite de Napoléon III en 1871 et la perte de l'Alsace-Lorraine un sentiment de revanche à prendre sur l'Allemagne progresse chez de nombreux Français. Pour avoir les moyens de ses ambitions le nouveau régime en l'occurrence la troisième république va parsemer le pays de nouvelles casernes. La ville de Rennes sera la ville de Bretagne qui hébergera le plus de régiments à la veille de la grande guerre de 1914-1918 avec les 41ème et 241ème régiments d'infanterie, le 24ème régiment de dragons et les 7ème, 10ème et 50ème régiments d'artillerie plus le 75ème régiment d'infanterie territoriale constitué quant à lui quelques jours avant ou après la déclaration de guerre du 3 août 1914.
Carte des régiments stationnés en Bretagne dont ceux de Rennes à la veille de la guerre de 1914-1918 |
Des fêtes des fleurs sont organisées en 1907, 1910 puis après la grande guerre en mai 1921.
Fête des fleurs de 1907 |
Fête des fleurs de mai 1921 |
— Rennes pendant la première guerre mondiale (1914-1918):
Rennes rentre dans la première guerre mondiale avec à sa tête Jean Janvier, maire depuis 1908. Les premiers trains de mobilisés partent de la gare de Rennes dès le 3 août 1914 soit le même jour que la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France, le 16 août les premiers blessés arrivent en gare,puis le 20 les premiers prisonniers de guerre allemands, 4 ans de malheurs et de souffrances débutent. |
Jean Janvier maire de 1908 à 1923 |
L'arsenal de Rennes construit au milieu du 19ème siècle avait environ 1300 ouvriers avant la grande guerre, dans la dernière année du conflit le nombre avoisinait les 18000 ouvriers avec une majorité d'ouvrières sur 78 hectares pour la fabrication des obus et des munitions. En 1940 les Allemands détruiront l'arsenal.
L'école des beaux-arts transformée en partie en hôpital provisoire |
Le panthéon rennais situé dans l'hôtel de ville de Rennes comporte 1654 noms dont la très grande majorité sont des morts de la première guerre mondiale.
Panthéon rennais dans l'hôtel de ville (photos) |
— Rennes pendant l'entre deux guerres mondiales (1918-1939):
L'inauguration de la piscine Saint-Georges a lieu en 1926 et le palais du commerce est achevé en 1930.
François château maire de 1935 à 1944 |
Rennes prend pour maire François Château en 1935, il sera l'un des rares maires de grandes villes a conserver son poste pendant presque toute la durée de la guerre 1939-1945. |
La précédente guerre en l'occurrence la première guerre mondiale était surnommée la der des der, mais cela ne sera malheureusement pas le cas, les enormes pertes en vies humaines contribueront en partie à faire de la France 21 ans après un pays encore traumatisé et mal préparé pour un nouveau conflit. Avant la déclaration de guerre du 3 septembre 1939 Rennes hébergeait les 41ème et 241ème régiments d'infanterie et le 10ème régiment d'artillerie.
Carte des régiments stationnés en Bretagne dont ceux de Rennes à la veille de la guerre de 1939-1945 |
— Rennes pendant la deuxième guerre mondiale (1939-1945):
Général de Gaulle |
Dès fin mai 1940 la possibilité de créer un réduit breton est envisagé avec comme ligne à défendre les rivières Couënon et le sud de la Vilaine donc en excluant les villes de Fougères, Vitré, Châteaubriant, Nantes et Saint-Nazaire. Le général de Gaulle rentre au gouvernement reynaud le 5 juin 1940 et vient 2 fois en Bretagne et plus précisément à Rennes les 12 et 15 juin 1940 pour évoquer cette possibilité de réduit breton, l'avancée très rapide de l'armée allemande (Rennes est bombardée le 17 juin 1940 et occupée le lendemain) ainsi que le manque de défense naturelle conséquente provoquent l'abandon définitif du projet de réduit breton dont Quimper devait êtrela capitale en hébergant le gouvernement, le général de Gaulle part de Brest lors de son second passage pour plymouth sur le contre-torpilleur français Milan, sa famille le suivra le 18 juin 1940 toujours de Brest, un jour avant l'arrivée des Allemands dans le port. |
Parcours en Bretagne du général de Gaulle en juin 1940, il est à Rennes les 12 et 15 juin 1940 |
Réduit breton envisagé de fin mai à mi juin 1940 |
Pendant la seconde guerre mondiale la ville de Rennes eut a subir le 17 juin 1940 un important bombardement de la part de la luftwaffe et fut occupée le lendemain 18 juin 1940 par l'armée allemande.
Progression en Bretagne de l'armée allemande en juin 1940, Rennes est bombardé le 17-6-1940 et occupé le 18-6-1940 |
Un des premiers bombardements allié eut lieu le 8 mai 1943 et provoqua la mort de 262 personnes puis un autre le 29 mai 1943 (274 morts).
François Château maire de Rennes depuis 1935 quitte son poste pour se cacher début juin 1944 sous la pression de la gestapo et de la milice, il est déclaré démissionnaire le 12 juin 1944 et remplacé par le docteur René Patay fils.
Rennes est bombardée les 8, 9 et 12 juin 1944 (122 morts) soit peu de temps après le débarquement de Normandie du 6 juin 1944.
La prise d'Avranches le 31 juillet 1944 par la 3ème armée du général Patton permet de faire une percée vers le sud, percée qui prendra le nom de percée d'Avranches.
La ville de Rennes est défendue par des Allemands commandés par Eugen König, après 3 jours de violents combats vers Saint-Grégoire? Rennes est libérée le 4 août 1944 par les Américains de 4ème division blindé commandée par le général John Shirley Wood surnommé "tiger jack" par les Allemands avec l'aide des F.F.I., ce sera l'une des premières villes bretonnes à retrouver la liberté.
Front le 1er août 1944 à midi |
Front le 2 août 1944 à midi |
Front le 3 août 1944 à midi |
Front le 10 septembre 1944 à midi |
Progression en Bretagne de l'armée américaine en août 1944, Rennes est libéré le 4-8-1944 |
En octobre 1944 Yves Milon le nouveau maire de Rennes reçoit le général américain George Patton pour lui remettre le diplome de citoyen d'honneur de la ville.
Général John Shirley Wood, le libérateur de Rennes avec l'aide des F.F.I. |
Yves Milon, premier maire de Rennes après la libération |
Mémorial de la résistance et de la déportation |
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Panthéon rennais dans l'hôtel de ville |
— Rennes après la deuxième guerre mondiale:
Le général de Gaulle se rend dans la ville de Rennes de nombreuses fois après la seconde guerre mondiale comme lors le 27 juillet 1947, 11 juin 1950, 9 juin 1951, 20 septembre 1958 puis il y a les visites officielles en tant que président de la république des 10 et 11 septembre 1960 puis 31 janvier 1969 année de sa démission après le non au référendum.
Carte des visites du général de Gaulle en Bretagne dont celles du 27 juillet 1947, 11 juin 1950, 9 juin 1951, 20 septembre 1958, 10 et 11 septembre 1960 puis 31 janvier 1969 à Rennes |
Carte des visites du général de Gaulle en Ille et Vilaine dont Rennes |
Edmond Hervé est élu maire de Rennes le 16 mars 1977 et le restera jusqu'au 21 mars 2008 soit plus de 30 ans, il sera concomitamment ministre de François Mitterrand de 1981 à 1986. Son bilan est très positif pour sa ville en la classant souvent comme l'une des plus agréable à vivre au niveau national.
En 1997 les travaux de construction d'un métro débute, l'inauguration de la première ligne a lieu le 15 mars 2002, Rennes sera jusqu'en 2008 la plus petite ville au monde a posséder son métro avant l'inauguration du métro de Lausanne.
— Photos sur Rennes:
— Cartes postales sur Rennes:
— Évolution du nom de la ville de Rennes au cours des siècles:
Personnalités nées ou ayant vécues à Rennes:
Saint Amand, évêque de Rennes au 5ème siècle. Il ne faut pas le confondre avec Saint-Amand évêque de Maastrich né près de Nantes à la fin du 6ème siècle. |
Saint Mélaine, évêque de Rennes au 6ème siècle. |
Havoise
de Normandie, duchesse douairière de Bretagne née en 977 et morte
à Rennes en 1034, elle avait épousée le duc de Bretagne
Geoffroi 1er. |
Bertrand
d'Argentré, juriste et historien né à Vitré le
19 mai 1519, après ses études de droit à Bourges il est
sénéchal de sa ville natale de Vitré puis de Rennes en
succédant à son père. Bertrand d'Argentré écrivit très tôt sur la Bretagne car en 1540 il publie une petite histoire
de Bretagne puis une coutume de Bretagne, mais son travail le plus important est son histoire de Bretaigne de 1582 qui sera saisi pour "faits contre la dignité de nos rois, du royaume et du nom de François" et ne pourra sortir que censuré en 1588, néanmoins la version de 1582 circulera clandestinement. En 1589 il soutiendra le duc de Mercœur, mari de l'héritière des Penthièvre, en espérant que ce dernier rende à la Bretagne son autonomie perdue il y a un siècle. Il meurt à Thorigné-Fouillard en 1590, son histoire de Bretaigne sera maintes fois réimprimée. |
François René de chateaubriand, écrivain et homme politique né
à Saint-Malo le 4 septembre 1768, il passa son enfance dans le
château de Combourg puis fit ses études à Dol de
Bretagne, Rennes, Brest et Dinan. Plusieurs fois ministre de Louis XVIII
il est l'auteur de nombreux écrits tel que atala, rené,
génie du christianisme et mémoires d'outre-tombe, il meurt
à Paris le 4 juillet 1848 et est inhumé à Saint-Malo
sur l'île du Grand Bé face à la mer.
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Paul
Féval, écrivain né à Rennes le 29 septembre 1816, il était
populaire à son époque et très prolifique, il meurt à
Paris le 7 mars 1848. |
Alexandre
Bertrand, archéologue né à Rennes le 11 juin 1820 et spécialiste
de la période gallo-romaine, il meurt à Saint-Germain en laye le 8 décembre 1902. |
Arthur
le Moyne de la Borderie, historien de la Bretagne né à Vitré
le 5 octobre 1827, après des études de droit il travailla aux
archives départementales de Nantes de 1853 à 1859 puis habita
rue Saint-Louis à Rennes de nombreuses années. Parmi une œuvre importante sur la Bretagne, il y a une excellente histoire de Bretagne en
6 volumes imprimés à Rennes. Député en 1871, il
sera chargé d'enquêter sur l'affaire du camp de Conlie où
cinquante mille soldats bretons furent abandonnés par le gouvernement
de défense nationale. Arthur le Moyne de la Borderie s'éteint
dans sa ville natale le 17 février 1901 à 73 ans et est inhumé au cimetière du Nord sous une croix parsemée d'hermines. |
Jean Urvoy, peintre et graveur né le 5 novembre 1898 à Dinan et mort le 21 juillet 1989 à Rennes, il est inhumé dans le cimetière de sa ville natale. Apres des études à l'école normale de Saint-Brieuc, il enseignera au collège de Dinan en fréquentant parallèlement la faculté des lettres de Rennes. Jean urvoy sera mobilisé pendant les deux guerres mondiales. Il exposera principalement à Dinan et à Paris ses bois gravés et ses gouaches. |
René Pleven, homme politique né le 15 avril 1901 à Rennes. Membre de la France Libre pendant la seconde guerre mondiale, il sera un des proches du général de Gaulle et assurera même l'intérim du général pendant ses absences. Il occupera après guerre les postes de ministre de l'économie et des finances, des affaires étrangères, de la justice et président du conseil, il sera aussi président du conseil général des Côtes du Nord de 1948 à 1976. René Pleven meurt à Paris le 13 janvier 1993, il est inhumé à Dinan où ilpossédait une maison toujours visible. René Pléven a co-fondé en 1951 le comité d'étude et de liaisons des intérêts bretons (CELIB), l'hôpital de Dinan porte son nom. |
Guy
Ropartz, compositeur né à Guingamp le 5 juin 1864 et mort à
Lanloup le 22 novembre 1955, il était d'une très ancienne souche
guingampaise, son père Sigismont écrira un livre sur Guingamp. Après des études de droit à Rennes, il s'orientera vers
la musique et aura comme professeur Massenet et César Franck. Son œuvre est importante, on lui doit notamment 5 symphonies dont la troisième
avec chœur et un opéra nommé le pays.
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Armel
Beaufils, sculpteur né à Rennes en 1882 et mort à
Saint-Brieuc en 1952, il a exercé son métier en grande
partie en Bretagne et est l'auteur de nombreuses sculptures ou bronzes
religieux et profanes tel que le gisant de Jean V à Tréguier, le monument aux morts
et la statue de Chateaubriand tous deux à Saint-Malo, Le
monument Anatole le Braz à Saint-Brieuc, le médaillon
d'Anatole le Braz sur la Roche des Martyrs à Perros-Guirec. |
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Statue d'Anatole le Braz avec Marc'arit
Fulup à Saint-Brieuc |
Monument aux morts de Saint-Malo |
Tombeau du duc de Bretagne Alain V dans la Cathédrale
Saint-Tugdual de Tréguier |
Liste des maires de Rennes |
Liste
des évêques de Rennes |
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Monuments inscrits ou classés:
HÔTEL DE MARBEUF EN TOTALITÉ, À L'EXCLUSION DES BÂTIMENTS DE COMMUNS, COURS ET MURS DE CLÔTURE - INSCRIT LE 11 MAI 2009
FAÇADES ET TOITURES DE L'ANCIENNE ABBAYE SAINT-GEORGES DES BÉNÉDICTINS OU PALAIS SAINT-GEORGES - INSCRIT LE 22 MARS 1930
FAÇADES ET TOITURES DE L'HÔTEL DE CUILLÉ - INSCRIT LE 5 DÉCEMBRE 1973 - ESCALIER INTÉRIEUR AVEC SA RAMPE EN FER FORGÉ, PIÈCES SUIVANTES DU PREMIER ÉTAGE AVEC LEUR DÉCOR TEL LE VESTIBULE, LA SALLE À MANGER, LA CHAMBRE NORD, LE SALON, LE PETIT SALON - CLASSÉ LE 5 DÉCEMBRE 1973
GALERIE DE CLOÎTRE COMPRISE DANS LES BÂTIMENTS DE L'HOSPICE SAINT-MÉLAINE - CLASSÉ LE 17 JUILLET 1908
MAISON DE LA PRÉVÔTÉ 14 RUE DE LA PSALETTE - INSCRIT LE 4 JUILLET 1942
PALAIS DE JUSTICE PLACE DU PARLEMENT DE BRETAGNE - CLASSÉ LE 26 DÉCEMBRE 1883
FAÇADE ET TOITURE DE L'IMMEUBLE 1 RUE SALOMON DE BROSSE - CLASSÉ LE 29 OCTOBRE 1942
FAÇADES ET COUVERTURES DE L'HÔTEL DE VILLE - CLASSÉ LE 12 MARS 1962 - PARTIES DE L'INTÉRIEUR DE L'HÔTEL DE VILLE COMME DANS L'AILE SUD LE GRAND ESCALIER D'HONNEUR, AU REZ DE CHAUSSÉE, GRAND VESTIBULE ET GALERIE VOÛTÉE SITUÉE EN ARRIÈRE DE L'ESCALIER D'HONNEUR, AU PREMIER ÉTAGE, BUREAU DES ADJOINTES, DANS L'AILE NORD, ESCALIER EN BOIS À BALUSTRES, AU REZ DE CHAUSSÉE, VESTIBULE DU PUBLIC, AU PREMIER ÉTAGE, CABINET DU MAIRE, BUREAU DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ET BUREAU DU SECRÉTARIAT - CLASSÉ LE 23 AOÛT 1963 - TOTALITÉ À L'EXCEPTION DES PARTIES CLASSÉES - INSCRIT LE 13 SEPTEMBRE 1940
FAÇADES ET TOITURES DES DEUX CORPS DE BÂTIMENT DU 17ÈME SIÈCLE DU COUVENT DES CALVAIRIENNES DE SAINT-CYR - INSCRIT LE 8 JUILLET 1986
ANCIEN COUVENT DE BONNE-NOUVELLE 4 RUE D'ÉCHANGE - CLASSÉ LE 14 MAI 1991
ANCIENNE MANÉCANTERIE SAINT-PIERRE OU MAISON SAINT-PIERRE 8 RUE DE LA PSALETTE - INSCRIT LE 6 JUILLET 1942
ENSEMBLE DES BÂTIMENTS, SOLS DE LA COUR ET DU JARDIN DE L'ANCIEN ARCHEVÊCHÉ 15 RUE DE LA MONNAIE - CLASSÉ LE 21 AOÛT 1959
FAÇADES ET TOITURES DE L'ANCIEN HÔTEL DE COURCY, ESCALIER INTÉRIEUR AVEC SA CAGE, QUATRE PIÈCES AVEC DÉCOR DE GYPSERIE, VESTIBULE D'ENTRÉE AU REZ DE CHAUSSÉE, PIÈCE CENTRALE ET PIÈCE DE DROITE AU PREMIER ÉTAGE, PIÈCE CENTRALE AU DEUXIÈME ÉTAGE - INSCRIT LE 19 DÉCEMBRE 1973
FAÇADES ET TOITURES DE L'ANCIEN HÔTEL DU MOLANTY COMPRIS LES SOUCHES DE CHEMINÉES, MUR DE CLÔTURE À L'ANGLE DE LA PLACE DES LICES ET DE LA RUE DE JUILLET, GRAND ESCALIER À BALUSTRES, PIÈCE ORNÉE D'UN PLAFOND PEINT REPRÉSENTANT URANIE ET LES COMÈTES ET DE BOISERIES, TOUTES LES PIÈCES AYANT CONSERVÉ DES DÉCORATIONS DE BOISERIES - INSCRIT LE 14 MARS 1963
FAÇADES ET TOITURES Y COMPRIS LES SOUCHES DE CHEMINÉES, ESCALIER INTÉRIEUR, SALON DU PREMIER ÉTAGE ORNÉ D'UNE CHEMINÉE ET DE BOISERIES AINSI QUE LA PIÈCE SITUÉE À L'OUEST DE LA MAISON OU HÔTEL MONTBOURCHER 30 PLACE DES LICES - CLASSÉ LE 28 AVRIL 1964
FAÇADES ET TOITURES Y COMPRIS LES SOUCHES DE CHEMINÉES, ESCALIER INTÉRIEUR DE LA MAISON DITE HÔTEL DE LA LOUVRE OU DE LA NOUE 26 PLACE DES LICES - CLASSÉ LE 22 OCTOBRE 1962
FAÇADES ET TOITURES DE L'ANCIEN HÔTEL DU HALGOUËT, BOISERIES DU SALON DU REZ DE CHAUSSÉE ET DE CELUI DU PREMIER ÉTAGE, ESCALIER AVEC SA RAMPE EN FER FORGÉ - INSCRIT LE 20 DÉCEMBRE 1966
FAÇADES ET TOITURES, ESCALIER PRINCIPAL AVEC SA RAMPE EN FER FORGÉ DE L'ANCIEN HÔTEL DE BOISGEFFROI 10 ET12 RUE DE CORBIN - INSCRIT LE 18 JANVIER 1967
FAÇADE DU THÉÂTRE SUR LA PLACE, TOITURES CORRESPONDANTES ET SOUCHES DE CHEMINÉES DE L'IMMEUBLE SITUÉ 11 GALERIE DU THÉÂTRE - CLASSÉ LE 13 DÉCEMBRE 1961 - FAÇADE ET TOITURE DU THÉATRE, DÉCOR DU PLAFOND DE LA SALLE - INSCRIT LE 29 OCTOBRE 1975 - FAÇADES ET TOITURES SUR LA PLACE ET LES DEUX RUES LATÉRALES, GALERIES DES IMMEUBLES DITS GALERIES DU THÉÂTRE, SAUF PARTIES DÉJÀ CLASSÉES - INSCRIT LE 30 DÉCEMBRE 1983
HÔTEL DE ROBIEN 22 RUE DU CHAMP JACQUET - CLASSÉ LE 1ER JUIN 1965
FAÇADE SUR RUE ET FAÇADES LATÉRALES ET TOITURES DE L'ANCIEN HÔTEL DU BOUEXIC DE PINIEUC 22 RUE DE LA MONNAIE - INSCRIT LE 11 JUILLET 1942
FAÇADES ET TOITURES DU BÂTIMENT PRINCIPAL DE L'ANCIENNE CASERNE DU BON PASTEUR 5 RUE MARTENOT - INSCRIT LE 29 AVRIL 1971
PORTE MORDELAISE 3 ET 8 RUE DES PORTES MORDELAISES - INSCRIT LE 11 JUIN 1926
TOUR DU CHESNE 10 RUE NANTAISE - INSCRIT LE 13 MARS 1944
ÉGLISE SAINT-ETIENNE - INSCRIT LE 1ER FÉVRIER 1978
MAISON DE BOIS OU ANCIEN HÔTEL LAGONIDEC OU MAISON DU COIN 1 RUE DE LA PSALETTE - INSCRIT LE 15 DÉCEMBRE 1926
FAÇADES SUR LA PLACE, SUR LA RUE ET SUR LA COUR, TOITURES CORRESPONDANTES ET SOUCHES DE CHEMINÉES DE L'IMMEUBLE 2 PLACE DU PARLEMENT DE BRETAGNE - CLASSÉ LE 6 NOVEMBRE 1959
HÔTEL DE BLOSSAC 6 RUE DU CHAPITRE - CLASSÉ LE 27 DÉCEMBRE 1947
FAÇADES SUR LA PLACE ET SUR COUR, TOITURES ET SOUCHES DE CHEMINÉES DE L'IMMEUBLE 6 PLACE DU PARLEMENT DE BRETAGNE - CLASSÉ LE 6 NOVEMBRE 1959
FAÇADES ET TOITURES DE L'IMMEUBLE 32 RUE SAINT-GEORGES - INSCRIT LE 18 JANVIER 1967
FAÇADES ET TOITURES, PETIT CABINET DÉCORÉ DU REZ DE CHAUSSÉE, GRANDE CHEMINÉE DE BOIS, ESCALIER EXTÉRIEUR À BALUSTRES DE BOIS DE L'IMMEUBLE 26 RUE SAINT-GEORGES - INSCRIT LE 18 JANVIER 1967
FAÇADES ET TOITURES DE L'IMMEUBLE 23 RUE SAINT-GEORGES - INSCRIT LE 18 JANVIER 1967
FAÇADE SUR LA RUE, TOITURES CORRESPONDANTES ET SOUCHES DE CHEMINÉES DE L'IMMEUBLE 4 PLACE DU PARLEMENT DE BRETAGNE - CLASSÉ LE 24 NOVEMBRE 1959
FAÇADES ET TOITURES IMMEUBLE 14 RUE SAINT-GEORGES - INSCRIT LE 28 JUIN 1967
FAÇADES ET TOITURES, ESCALIER DE BOIS À BALUSTRES DE L'IMMEUBLE 13 RUE SAINT-GEORGES - INSCRIT LE 18 JANVIER 1967
FAÇADES ET TOITURES DE L'IMMEUBLE 12 RUE SAINT-GEORGES - INSCRIT LE 21 AOÛT 1967
FAÇADES ET TOITURES DE L'IMMEUBLE 10 RUE SAINT-GEORGES - INSCRIT LE 2 AOÛT 1967
IMMEUBLE 4 ET 6 RUE DE LA PSALETTE PRÉSENTANT UNE PORTE EN TIERS-POINT - INSCRIT LE 4 JUILLET 1942
IMMEUBLE 10 ET12 RUE DE LA PSALETTE - INSCRIT LE 4 JUILLET 1942
FAÇADE SUR LA PLACE ET RETOUR SUR LA RUE, TOITURES CORRESPONDANTES ET SOUCHES DE CHEMINÉES IMMEUBLE 9 PLACE DU PARLEMENT DE BRETAGNE - CLASSÉ LE 6 NOVEMBRE 1959
ANCIENNE ÉGLISE SAINT-ETIENNE - INSCRIT LE 9 NOVEMBRE 1926
FACADE SUR LA PLACE, TOITURES ET SOUCHES DE CHEMINÉES DE L'IMMEUBLE 7 PLACE DU PARLEMENT DE BRETAGNE - CLASSÉ LE 6 NOVEMBRE 1959
ANCIENNE CHAPELLE SAINT-YVES - CLASSÉ LE 10 MARS 1945
FAÇADE SUR LA PLACE ET RETOUR SUR RUE, FAÇADE SUR COUR, TOITURES CORRESPONDANTES, SOUCHES DE CHEMINÉES DE L'IMMEUBLE 5 PLACE DU PARLEMENT DE BRETAGNE - CLASSÉ LE 6 NOVEMBRE 1959
FAÇADES ET TOITURES DE L'IMMEUBLE OU HÔTEL DE CHALAIN 15 RUE SAINT-GEORGES - INSCRIT LE 18 JANVIER 1967
FAÇADES SUR LA PLACE ET SUR LA COUR, TOITURES CORRESPONDANTES ET SOUCHES DE CHEMINÉES, ESCALIER Y COMPRIS LES RAMPES EN FER FORGÉ DE L'IMMEUBLE 3 PLACE DU PARLEMENT DE BRETAGNE - CLASSÉ LE 6 NOVEMBRE 1959
FAÇADE SUR LA PLACE ET TOITURE CORRESPONDANTE Y COMPRIS LES SOUCHES DE CHEMINÉES DE LA MAISON OU HÔTEL DE BRETAGNE 9 PLACE SAINTE-ANNE - INSCRIT LE 9 OCTOBRE 1962
DEUX PAVILLONS DES HALLES MARTENOT PLACE DES LICES - CLASSÉ LE 13 AOÛT 1990
SOL DE LA PLACE DU PARLEMENT DE BRETAGNE - CLASSÉ LE 29 OCTOBRE 1942
FAÇADES ET TOITURES DE L'IMMEUBLE 8 RUE SAINT-GEORGES - INSCRIT LE 21 AOÛT 1967
ÉGLISE NOTRE-DAME EN SAINT-MÉLAINE, SAUF PARTIE CLASSÉE - INSCRIT LE 14 OCTOBRE 1926 - PAROI SUPPORTANT UN FRAGMENT DE PEINTURE MURALE REPRÉSENTANT LE BAPTÊME DU CHRIST SE TROUVANT DANS LE CROISILLON SUD - CLASSÉ LE 1ER JUILLET 1960
ÉGLISE SAINT-GERMAIN - CLASSÉ LE 22 SEPTEMBRE 1914
ÉGLISE TOUSSAINTS - CLASSÉ LE 16 AOÛT 1922
CATHÉDRALE SAINT-PIERRE - CLASSÉ LE 30 OCTOBRE 1906
BASILIQUE SAINT-SAUVEUR - INSCRIT LE 2 MARS 1942
FAÇADES SUR LA PLACE ET RETOUR SUR RUE, TOITURES CORRESPONDANTES ET SOUCHES DE CHEMINÉES DE L'IMMEUBLE 8 PLACE DU PARLEMENT DE BRETAGNE - CLASSÉ LE 6 NOVEMBRE 1959
FAÇADES ET TOITURES DE L'IMMEUBLE 1 RUE DE CORBIN - INSCRIT LE 18 JANVIER 1967
FAÇADE SUR LA PLACE DE L'HÔTEL DE MUCÉ 4 PLACE DU PARLEMENT DE BRETAGNE, TOITURES ET SOUCHES DE CHEMINÉES - CLASSÉ LE 6 NOVEMBRE 1959
FAÇADE SUR LA PLACE ET RETOUR SUR LA RUE, FAÇADE SUR LA COUR, TOITURES CORRESPONDANTES, ESCALIER AVEC SES RAMPES EN FER FORGÉ IMMEUBLE 12 PLACE DU PARLEMENT DE BRETAGNE - CLASSÉ LE 24 NOVEMBRE 1959
FAÇADE SUR LA PLACE, TOITURES ET SOUCHES DE CHEMINÉES DE L'IMMEUBLE 11 PLACE DU PARLEMENT DE BRETAGNE - CLASSÉ LE 6 NOVEMBRE 1959
FAÇADE, TOITURES ET SOUCHES DE CHEMINÉES IMMEUBLE 10 PLACE DU PARLEMENT DE BRETAGNE - CLASSÉ LE 6 NOVEMBRE 1959
FAÇADE SUR LA PLACE, FAÇADE SUR LA COUR, TOITURES CORRESPONDANTES ET SOUCHES DE CHEMINÉES DE L'IMMEUBLE 1 PLACE DU PARLEMENT DE BRETAGNE - CLASSÉ LE 6 NOVEMBRE 1959
FAÇADE SUR LA PLACE ET RETOUR SUR LA RUE, FAÇADE SUR LA COUR, TOITURES CORRESPONDANTES ET SOUCHES DE CHEMINÉES DE L'IMMEUBLE PLACE DU PARLEMENT DE BRETAGNE - CLASSÉ LE 24 NOVEMBRE 1959
HÔTEL DE LA MOUSSAYE, SAUF PARTIES CLASSÉES - INSCRIT LE 8 MAI 1933 - FAÇADE SUR RUE, FAÇADES SUR COUR Y COMPRIS CELLES EN RETOUR, TOITURES ET SOUCHES DE CHEMINÉES - CLASSÉ LE 1ER OCTOBRE 1962 - PASSAGE ENTRE LA RUE ET LA PREMIÈRE COUR, PASSAGE ENTRE LA PREMIÈRE ET LA DEUXIÈME COUR, ESCALIER DE BOIS DE L'AILE EST, ESCALIER EN PIERRE DU CORPS CENTRAL - INSCRIT LE 3 DÉCEMBRE 1993
FAÇADES ET TOITURES DE L'IMMEUBLE 3 RUE DE CORBIN - INSCRIT LE 18 JANVIER 1967
FAÇADE SUR RUE ET TOITURES DE LA MAISON ANCIENNE 5 RUE VASSELOT - INSCRIT LE 1ER OCTOBRE 1963
ESCALIER EN BOIS DE LA GRANDE-MAISON DES CARMES 34 RUE VASSELOT - INSCRIT LE 22 MARS 1930
FAÇADE ET TOITURE DE LA MAISON ANCIENNE 6 RUE SAINT-YVES - INSCRIT LE 8 MAI 1933
MAISON ANCIENNE 8 RUE SAINT-SAUVEUR - INSCRIT LE 4 JUILLET 1942
MAISON ANCIENNE 6 RUE SAINT-SAUVEUR - INSCRIT LE 4 JUILLET 1942
FAÇADES ET TOITURES DE LA MAISON DES FILLES DE LA CHARITÉ RUE DU GRIFFON - INSCRIT LE 16 JUIN 1965
ANCIEN HÔTEL DE CINTRÉ 2 RUE SAINT-GUILLAUME - INSCRIT LE 4 JUILLET 1942
FAÇADE ET TOITURE DE L'IMMEUBLE 2 RUE HOCHE - CLASSÉ LE 29 OCTOBRE 1942
FAÇADES ET TOITURES MAISON DU 15ÈME SIÈCLE 1 RUE DERVAL - INSCRIT LE 21 DÉCEMBRE 1965
MAISON ANCIENNE 22 RUE DU CHAPITRE - INSCRIT LE 4 JUILLET 1942
MAISON ANCIENNE 9 RUE DU GRIFFON - INSCRIT LE 1ER AOÛT 1946
FAÇADES ET TOITURES Y COMPRIS LES SOUCHES DE CHEMINÉES, ESCALIER INTÉRIEUR DE LA MAISON ANCIENNE 22 PLACE DES- LICES - INSCRIT LE 18 OCTOBRE 1962
FAÇADES ET TOITURES Y COMPRIS LES SOUCHES DE CHEMINÉES, ESCALIER INTÉRIEUR DE LA MAISON ANCIENNE 28 PLACE DES LICES - CLASSÉ LE 22 OCTOBRE 1962
FAÇADE SUR LA PLACE ET TOITURE CORRESPONDANTE Y COMPRIS LES SOUCHES DE CHEMINÉES DE LA MAISON ANCIENNE 10 PLACE SAINTE-ANNE - INSCRIT LE 9 OCTOBRE 1962
FAÇADES ET TOITURES, BOISERIES DU SALON DU REZ DE CHAUSSÉE ET DU GRAND SALON DU PREMIER ÉTAGE DE L'IMMEUBLE OU HÔTEL DE FERRON 34 RUE SAINT-GEORGES - INSCRIT LE 28 JUIN 1967
FAÇADE SUR LA PLACE ET TOITURE CORRESPONDANTE Y COMPRIS LES SOUCHES DE CHEMINÉES DE LA MAISON 17 PLACE SAINTE-ANNE - INSCRIT LE 9 OCTOBRE 1962
FAÇADE SUR LA PLACE ET TOITURE CORRESPONDANTE Y COMPRIS LES SOUCHES DE CHEMINÉES DE LA MAISON ANCIENNE 18 PLACE SAINTE-ANNE - INSCRIT LE 9 OCTOBRE 1962
FAÇADE SUR LA PLACE ET TOITURE CORRESPONDANTE Y COMPRIS LES SOUCHES DE CHEMINÉES DE LA MAISON ANCIENNE 19 PLACE SAINTE-ANNE - INSCRIT LE 9 OCTOBRE 1962
MAISON DU 16ÈME DITE MAISON DU GUESCLIN 3 RUE SAINT-GUILLAUME - CLASSÉ LE 20 JUILLET 1923
MAISON DES CHEVALIERS DE SAINT-ESPRIT - INSCRIT LE 4 JUILLET 1942
Sites inscrits ou classés:
L'ENSEMBLE FORMÉ SUR LA COMMUNE DE RENNES PAR LA PROPRIÉTÉ SISE 6 RUE SAINT-MARTIN, PARCELLES 2460 À 2468 SECTION A - CLASSÉ LE 22 JANVIER 1968
L'ENSEMBLE URBAIN CONSTITUÉ SUR LA COMMUNE DE RENNES PAR LA RUE DU CHAPITRE, LA RUE DE MONTFORT (N° 1) ET LA PLACE DU CALVAIRE (N° 2) - CLASSÉ LE 13 AVRIL 1962
Dictionnaire historique et géographique de Ogée (1778-1780):
La cure correspond à la ou aux personnes en charge des âmes de la paroisse — La cure est à l'alternative signifie qu'elle est présentée soit par l'Évêque soit par un autre possesseur du droit de présentation et souvent alternativement — La cure est à l'ordinaire signifie qu'elle est présentée par l'Évêque — Subdélégation désigne un lieu possédant un pouvoir délégué par une autorité — Ressort de ou ressortir de signifie dépendre de — Une trève est une succursale de paroisse — 1 lieue (lieue tarifaire de 2400 toises) correspond à environ 4677 de nos mêtres — 1 livre (poids) correspond à environ 490 de nos grammes — 1 millier (poids) correspond à environ 490 de nos kilogrammes — La basse-Justice traite des infractions mineures et des affaires concernant les droits dus au seigneur — La moyenne-Justice traite des infractions pouvant entrainer des amendes ou peines de prison conséquentes, mais pas la peine de mort — La haute-Justice traite des infractions les plus graves où la peine de mort peut être prononcée — L'orthographe de la fin du 18ème siècle est respectée.